Face aux problèmes au niveau de la Fédération malgache de taekwondo, le ministère de la Jeunesse et des Sports à travers la direction du sport fédéral et la direction générale des sports fait la sourde oreille. Les ligues régionales et les férus de cette discipline ont lancé un appel et un SOS depuis belle lurette, mais, sans aucune réponse. L’élection du président de la Fédération Malagasy de Taekwondo est prévue se tenir ce jour mardi 2 avril à Toliara. Une élection qui risque de ne pas avoir lieu car trois des sept ligues convoquées ont décidé de boycotter ladite élection. Ce, pour montrer leur solidarité avec leur pair privé de droit de vote. Sûrement, le quorum ne sera pas atteint et l’élection sera reportée dans 15 jours. « Nous voulons manifester notre solidarité avec nos confrères issues des autres ligues. Des ligues légales mais qui n’ont pas été conviées à cette élection pour des raisons dont on ignore. Si on ne cite que la ligue de Vakinankaratra, Menabe, Diana et Haute Matsiatra. Ces ligues sont actives et légales. Pour le cas d’Alaotra-Mangoro, le président par intérim a fait toujours blocage pour ne pas organiser l’élection. Déjà sur les 11 ligues existantes, 2 sont fictives à savoir Androy et Alaotra-Mangoro. Sur les neuf restantes, deux n’ont jamais été actives», souligne le président de la ligue Analamanga. Vatovavy-Fitovinany, Analamanga et Atsinanana sont les trois ligues qui ont décidé de boycotter l’élection. Le lieu de l’élection n’a pas été divulgué dans la convocation. Les candidats au poste de président de la fédération ne sont pas connus. « Avant cette assemblée générale élective, vaut mieux l’organisation de l’assemblée extraordinaire » a continué, le président de la ligue Analamanga. De son côté, le « World Taekwondo Africa » a exigé dans une lettre signée par son vice-président, Henri Randriamandrato, à l’attention des responsable des ligues, de section, de clubs et de la fédération que les élections fédérales devront se tenir dans les meilleurs délais, et ceci dans le respect total des procédures et de la transparence, seul garant de la crédibilité des élections. La confédération africaine a déjà demandé au ministère de la Jeunesse et des Sports d’organiser une réunion technique afin d’officialiser ce comité électoral et d’entamer les premières mesures. Une histoire à suivre et surtout la réaction des « dirigeants compétents » au sein du MJS.
T.H