
« Je suis prêt et nous devons avancer ! »
C’est la réponse du patron du parti Tia Tanindrazana, Tahina Razafinjoelina, par rapport à la sollicitation de son parti à le présenter pour l’élection présidentielle de ce mois de novembre. Berceau du parti Tia Tanindrazana, Fianarantsoa est la ville que Tahina Razafinjoelina a choisie pour faire sa déclaration. En effet, le congrès national du Tia Tanindrazana s’est tenu, hier, dans la capitale de la région Haute Matsiatra. « Près de 3 000 personnes venant des quatre coins de l’île ont participé à ce congrès. La décision est de présenter Tahina Razafinjoelina comme candidat du parti », a souligné le secrétaire général du Tia Tanindrazana, Schall Ramantsoa Ramarcel.
Adhésion populaire
Tahina Razafinjoelina se réjouit de l’engouement que les congressistes lui ont réservé. Créé le 7 décembre 2010, le parti « Tia Tanindrazana » bénéficie déjà d’une adhésion populaire solide qui lui aspire déjà la méfiance. « Sans les différentes obstructions, cet événement se déroulait dans un endroit plus étendu. Même dans un site clos, on nous a encore mis les bâtons dans les roues », a noté le candidat du parti Tia Tanindrazana tout en montrant sa détermination. « N’attendez pas le changement car c’est nous le changement », a-t-il d’ailleurs poursuivi. A travers son programme basé sur l’éducation, la décentralisation budgétaire et Madagascar numérique, il compte bâtir un avenir meilleur pour tous les Malgaches. « On doit d’abord commencer et améliorer en chemin », a-t-il continué.
Candidat d’ouverture
Accompagné par Zafimahaleo Rasolofondraololo, Dama du groupe Mahaleo, et d’autres personnalités, Tahina Razafinjoelina se présente comme un candidat d’ouverture. « Les portes du parti Tia Tanindrazana et du Firaisankinan’ny Tia Tanindrazana sont toujours ouvertes à tous les patriotes d’ici et du monde entier. L’unité est importante », a-t-il enchaîné. Tahina Razafinjoelina s’indigne d’ailleurs par rapport aux guéguerres politiques qui perdurent dans le pays depuis un long moment. Une situation qui entraîne de graves conséquences. « Nous avons besoin d’un nouveau souffle. Le changement est plus que jamais nécessaire », a-t-il terminé.
Julien R.
Un CV bien garni ne fait pas obligatoirement un chef d’état porteur des clés du progrès social et du développement économique.
L’homme a fait preuve d’un certain état d’esprit constructif lors de l’émission télévisée en exclusivité. Vouloir mettre tout son savoir au service de la politique n’est pas un bon placement collectif mais plutôt personnel et communautaire.
Avoir été fonctionnaire de ministère ne confère pas automatiquement une casquette de président réaliste.
Il est de loin bien plus » instruit » que ton Rainilainga en tous cas !