
Les rues de la capitale n’ont jamais été aussi dégradées. Trous par ci, cratères par là, et même des chaussées qui ont glissé… L’on se demande où sont les autorités !
Si rejoindre Itaosy à Ampefiloha prend près de 3h, autant de temps que d’aller à Antsirabe ou même dans les îles voisines en avion, c’est parce que l’état des routes est totalement impraticable. A Faravohitra, sur la montée vers la Jirama, sur la route pavée, un glissement de terrain a emporté avec lui une portion de la voie. Les automobilistes devraient donc être vigilants, notamment la nuit puisqu’il fait tout noir et parce qu’en général il pleut et la vision peut baisser. Ceux qui ne sont pas encore avertis devront faire attention. Des glissements de terrain ou des routes dans un tel état qu’il faut des 4×4 pour y passer, c’est partout à Tanà. Comme à Ampandrana où les grands trous sont aussi profonds que des escaliers, rendant impossible la circulation.
Responsabilité. La Commune Urbaine d’Antananarivo se félicite d’avoir réhabilité la portion de rue allant d’Anosy au boulevard Ratsimandrava, en demandant aux usagers, automobilistes et chauffeurs de taxi be, de ne pas rouler vite afin de ne pas dégrader la route, mais cela ne suffit pas. Dans tout Tanà, les trous sont des cratères, met à mal la mécanique des véhicules. A Anosy, longeant le lac, des débuts de travaux ont apparemment été suspendus. Les tracés des ouvriers sont devenus de gros trous mettant à mal les automobilistes. En tout cas, les rues de la capitale n’ont jamais été aussi dégradées. L’on se demande si les autorités vivent en ville ou ailleurs, et si l’entretien et la réhabilitation des rues figurent parmi les activités de l’Etat.
Anjara Rasoanaivo