
Il y en a qui utilisent des briques pas chères, mais très vulnérables à moindre humidité, l’une des causes de ces nombreux écroulements d’habitations dans la ville.
Il ne se passe pas un jour sans qu’une infrastructure ne s’écroule à Tana, à cause de ces pluies abondantes qui n’ont pas cessé depuis quelques jours. Maisons, clôtures, murs de soutènement, portions de route,… en plus d’être vieux, la plupart ne sont pas faits pour supporter ces humidités de longue durée. Et c’est là qu’il faut faire attention car ces écroulements peuvent blesser, voire tuer. En effet, le rapport des sapeurs pompiers en date du 3 janvier jusqu’à avant-hier a montré que 4 maisons se sont effondrées dans plusieurs endroits de la ville, à savoir: à Ambohipo, à Ampasamadinika, à Andravoahangy, et à Tsiadana. Par ailleurs, deux autres habitations dans différentes localités à Ambohimitsimbina ont été ensevelies sous des murs de soutènement. Heureusement qu’il n’y ait eu aucun blessé. Et rien que pour hier, trois autres maisons se sont écroulées, dont deux sur la haute ville, et la dernière, à Andrefanambohijanahary, selon toujours les pompiers. Cette fois-ci, deux femmes y ont été blessées. Même une partie de la grande clôture de la caserne de la RM1 Analakely s’est effondrés hier. Encore heureux que cet incident n’ait fait aucun blessé.
Plus de 1 000 sinistrés. Comme cela fait également partie de leur mission de neutraliser les dangers pouvant être entraînés par les infrastructures qui menacent de s’écrouler, les sapeurs pompiers ont renforcé leurs équipes de «corvée» qui interviennent en cas de besoin. Alors, il ne faut pas hésiter à les appeler au 033 15 500 86 ou au 118. Par ailleurs, à cause de la rivière de Sisaony qui déborde, le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), par le Biais de son CERVO, vient d’annoncer que le nombre des sinistrés dans la capitale a atteint plus de 1 000 personnes, depuis hier. Et ce sont surtout ceux qui habitent dans les bas quartiers qui forment ce nombre. Certes, il n’est pas facile d’abandonner sa maison déjà en mauvais état durant ces excès de pluie, mais il faut quand même penser aux conséquences néfastes si celle-ci venait à s’écrouler sur nos têtes.
Arnaud R.