
Une heure, pas moins, certainement plus, pour traverser Analakely en pleine journée. En cette veille de fête, l’on a l’impression que le nombre de véhicules qui circulent à Tanà a quadruplé, voire plus. Des agents de la circulation ont été affectés un peu partout dans la ville pour essayer de fluidifier la circulation, et ces petits efforts sont louables. Mais rien à y faire, les embouteillages sont monstrueux. A Soarano, on avance par millimètre, et la loi du plus fort (ou du plus mal élevé) l’emporte sur la priorité, tandis que vers Behoririka, les vendeurs à la sauvette ont tout simplement envahi la moitié de la chaussée, ne laissant plus qu’un tout petit passage aux véhicules. Dans tout ça, les milliers de piétons grouillent de partout. En cette période, les bouchons, partout. Il faut prendre son mal en patience et laisser faire, puisque dès le début de la semaine prochaine, la ville sera certainement quasiment inaccessible.
Anjara Rasoanaivo