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mercredi, mai 14, 2025
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Tanà-Mahajanga : La RN4 sous les eaux, à 4 km d’Ambondromamy

Ces camions-citernes et plusieurs autres véhicules (pris en photo à l’aide d’un drone) ont préféré attendre la décrue. (Photo Lalaxs Rajonson)
Ces camions-citernes et plusieurs autres véhicules (pris en photo à l’aide d’un drone) ont préféré attendre la décrue. (Photo Lalaxs Rajonson)

Impossible pour les voitures légères de traverser, hier, une portion de la RN4, à quelques kilomètres du pont Kamoro en raison de la montée des eaux.

La circulation sur la RN4 reliant Antananarivo à Mahajanga a été perturbée, hier, en raison de la montée des eaux au niveau de Bemangidy, à quelques kilomètres du pont Kamoro et à la bifurcation  de Tsaratanàna. Les véhicules en provenance d’Antananarivo doivent traverser quasiment à l’aveugle quelques centaines de mètres de route immergée, à 4km d’Ambondromamy. Cette portion de cette route nationale a ainsi été impossible à emprunter pour les automobilistes, depuis la matinée, dans la journée d’hier. La circulation a, de ce fait, été interrompue car, même les camions ont renoncé à traverser, préférant attendre la décrue. Les eaux ont déjà commencé à atteindre la chaussée sur cette partie de la RN4 depuis avant-hier, sans empêcher les véhicules de circuler. Hier, en revanche, la situation a quelque peu inquiété les usagers de la route, craignant un retard de la décrue, voire une aggravation de la situation, avec la conséquence tant redoutée : une longue interruption de la circulation.  

 Oser ou ne pas oser ! « Nous avions déjà eu connaissance de cette montée des eaux depuis hier (ndlr, avant-hier) mais la décrue n’a pas tardé à s’amorcer et jusqu’ici, tous nos véhicules ont toujours pu traverser. Hier, en revanche, les eaux ont recommencé à monter et nos chauffeurs qui ont pris la route tôt ce matin (ndlr, hier matin) n’ont pu quitter le croisement de Tsaratanàna que vers 19h », affirme, le responsable du guichet de la coopérative de transport KOFIMANGA Mahajanga. En réalité, seuls les véhicules assez robustes et à châssis suffisamment élevés ont osé, au début de la montée des eaux, tenter la traversée. Le reste préfère attendre que les eaux soient à hauteur raisonnable pour reprendre la route. C’était le cas notamment pour les voitures légères pour lesquelles la traversée paraissait trop dangereuse. Elles ont préféré patienter et laisser faire …la nature ! En effet, seuls les arbres et arbustes bordant la route permettent de deviner le tracé de la chaussée, la bitume étant complètement immergée. Peu de temps après, toute traversée était devenue impossible, jusqu’à la tombée de la nuit. De fortes pluies continuent cependant de s’abattre sur cette partie de l’axe Mahajanga, faisant craindre de nouvelles crues.

Hanitra R.

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