Les flammes ont de nouveau fait des ravages dans le fokontany d’Ambaniatsimo, commune rurale de Tanjombato, la nuit du vendredi 11 au lundi 12 novembre dernier. Le feu a dévoré une menuiserie ainsi que la maison d’une journaliste qui s’est plainte d’être victime d’une négligence de la part de son voisin. « En un rien de temps, tous mes biens, y compris les outils de travail et les fruits de mes recherches pendant cinq ans, ont été réduits en cendres », a-t-elle déploré en racontant ce qui s’était passé cette nuit-là.
Retard de secours
D’après son récit, le feu s’est déclaré au niveau de la menuiserie, qui servait également de comptoir pour le commerce de bois brut jouxtant sa maison, vers 23 heures 30. Absents, le propriétaire de la menuiserie et ses employés ne sont arrivés sur place que lorsque les flammes se sont propagées vers la maison de la journaliste, quelques dizaines de minutes plus tard. Pris au dépourvu, ils n’ont pu rien faire et se sont contentés de regarder de loin la situation en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers, vers 1 heure du matin. Malgré leur bravoure, les soldats du feu ont eu du mal à maîtriser la catastrophe à cause de la difficulté d’accès à cet endroit, qui est entouré de plusieurs constructions. C’est pourquoi le feu n’a été éteint que vers 4 heures du matin.
Négligence
D’après les informations, c’est la troisième fois que cette menuiserie prend feu, provoquant des dommages collatéraux. La deuxième fois, le domicile de la journaliste avait déjà été touché. Mais le problème est que, d’après elle, le propriétaire en question n’a jamais pris ses responsabilités. Il n’a même pas consulté la victime pour réparer les dégâts causés par cette négligence. Installée en pleine agglomération, son usine n’est pas équipée de matériel de protection incendie. Ainsi, un appel est lancé aux autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de résoudre définitivement ce type de problème.
T.M.