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vendredi, septembre 13, 2024
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Journalisme sportif : Tanjona Niaina Harijaona, l’œil malgache sur les JO de Paris

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Le journaliste malgache Tanjona Niaina Harijaona nous parle de ses méthodes de travail au micro de Kaourou Magassa.  « Couvrir un grand événement sportif, cela se prépare. Il y a l’amont et l’aval de la compétition, ce qui se passe le jour J, à l’instant T peut tout chambouler et il faut avoir ce flair du journaliste sportif », explique Tanjona Niaina.

Dans les locaux de CFI situés en proche banlieue parisienne, des groupes de trois journalistes chacun se sont formés dans une salle de réunion. Jeudi 25 juillet, à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, les conférences de rédaction s’enchaînent pour Tanjona Niaina et les 14 autres journalistes africains du projet Paris 2024. Les idées et les thématiques fusent et sont inscrites sur des grandes feuilles blanches. « Nous procédons au rubricage et essayons de trouver des sujets qui pourraient intéresser le pays ainsi que les membres de la diaspora ici en France. Nous savons qu’il n’y a pas beaucoup de compétitions internationales accueillies sur le continent, et nous profitons donc de ces grands jeux internationaux pour découvrir de nouveaux horizons, rencontrer de nouvelles personnes, et travailler dans un cadre plus vaste et diversifié. Cela nous aide à explorer des sujets plus intéressants les uns pour les autres et à nous compléter. Peut-être que je n’ai pas certaines idées, mais mon collègue les a, et nous nous conseillons mutuellement », explique-t-il. 

« Ce qui intéresse les gens avant tout, c’est ce qui se passe derrière le rideau »

Contrairement aux mastodontes de la presse internationale, comme le géant américain NBC et ses plus de 1 800 employés comprenant des journalistes et techniciens, l’équipe de la rédaction éphémère de CFI ne sera pas sur tous les fronts durant la quinzaine olympique. En plus d’un focus sur les athlètes majeurs africains en compétition, les coulisses des jeux seront largement abordées : « Par exemple, la confection des tenues, les primes qui seront versées aux athlètes en cas de médaille et toutes les promesses étatiques et fédérales. Nous allons aussi essayer d’approcher les anciens athlètes qui ont participé aux JO auparavant. Que sont-ils devenus maintenant ? Le compte-rendu est visible à la télé, et tout le monde peut lire les résultats ou les performances. Mais ce qui intéresse vraiment les gens, c’est ce qui se passe derrière le rideau».

Tanjona parle du haut de ses 14 années d’expérience, durant lesquelles il a couvert de très nombreux événements sportifs à travers le monde dont les derniers jeux africains au Ghana. Et en plus d’être un journaliste chevronné, Tanjona est un fervent supporter des sportifs de son pays. « Nos attentes ? Que nos athlètes puissent nous ramener une première médaille olympique et aussi qu’ils puissent porter haut les couleurs pour faire la fierté des 30 millions de Malgaches et aussi de tout le continent africain », dit-il. 

RFI.

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