Son nom évoque de merveilleux souvenirs à ceux qui ont écouté ses tubes des années 80. Les membres du groupe symbolisaient alors avec d’autres le folk malgache dans toute sa splendeur. 30 ans après, ils font revivre l’épopée musicale de la formation.
Au milieu des années 80, Rémi fondait le groupe et l’appelait « Tarika Rémi ». Il chantait alors une bande de copains qui s’appelaient notamment Mami Bastah, Rado Ara Coco. Le groupe se faisait alors connaître avec des compositions qui traitaient des thèmes de la vie quotidienne. Qui n’a pas fredonné les paroles de « Tsy nikely soroka », cette chanson qui parlait de la volonté de réussir des collégiens malgaches ? Au fil des années, « Tarika Rémi » s’était imposé comme l’une des formations phares du folk malgache. Dans chaque morceau, on retrouvait un fait de société traité avec un zeste d’humour. « Porofom-pitiavako anao », l’un des grands succès du groupe , a marqué les esprits et fait beaucoup rire le public. A la fin des années 90, le groupe s’est disloqué, l’un de ses membres Coco étant décédé. Mami Bastah a entamé une carrière solo au début des années 2000 et a très vite pris son envol en devenant lauréat du prix Musiques Océan Indien 2009. Mais, il n’a jamais oublié son groupe d’origine. Aujourd’hui, « Tarika Rémi » s’est reformé et veut repartir d’un bon pied. Il a donc mis sur pied un programme culturel qui démarrera par la célébration de son 30e anniversaire. Le premier concert prévu est celui qui aura lieu le 27 mars prochain au restaurant Telozoro. Mami Bastah sera l’un des invités vedettes.
Patrice RABE
