![](https://www.midi-madagasikara.mg/wp-content/uploads/2017/08/pylone-300x300.gif)
Les retardataires ont jusqu’au mois d’octobre prochain pour remplir leurs dossiers et s’acquitter de leurs impôts.
L’appel est lancé par la commune urbaine d’Antananarivo. Les sociétés œuvrant dans le domaine de la communication qui utilisent les pylônes, relais et antennes aux mâts doivent remplir les dossiers y afférant et payer leurs impôts. C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué de presse émanant de la commune urbaine d’Antananarivo en date du 02 août dernier. Ainsi, lit-on que l’initiative a été prise en « application de la loi 2014/020, de la loi des finances 2017 et de l’arrêt d’application N°93-CUA/CAB ». A cet effet, la CUA invite les sociétés qui ont des pylônes, relais et antennes aux mâts implantés dans des domaines publics ou privés à remplir les dossiers concernant ces appareils avant le délai imparti. « Le but est de permettre la constitution et la mise à jour des bases des données de la commune » selon Andry Rakotoarisoa, chef de service de la relation avec des institutions financières auprès de la direction de mobilisation des ressources auprès de la CUA. Il convient de rappeler que seulement 200 entreprises sur les 700 enregistrées ont pu remplir leur dossier d’après toujours Andry Rakotoarisoa.
Séjour. Par ailleurs, la CUA invite également les responsables de site d’hébergement de la capitale de recourir aux mêmes procédures que les sociétés de communication. Notamment, dans le paiement de la taxe de séjour. « Obligatoire pour les sites d’hébergement, le paiement de ladite taxe se fait mensuellement (avant le 10) auprès de bureau de la commune à Tsimbazaza » d’après toujours le chef de service de la relation avec des institutions financières. Il est à noter que les pylônes, relais et antennes aux mâts existent en grand nombre dans la capitale malgache. Sujet à des questions de la part des populations environnantes sur les conséquences que ces dispositifs peuvent avoir sur la santé desdites populations, ils sont actuellement soumis à des taxes que les sociétés qui les emploient doivent s’acquitter.
Recueillis par José Belalahy