dimanche, avril 20, 2025
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Taxi-bicyclette : Un phénomène social émergent rejeté par la CUA

La Commune urbaine d’Antananarivo qualifie les « taxi-bicyclettes» d’illégaux.

Des « taxi-bicyclettes » opèrent dans les quartiers d’Anosizato et d’Anosibe selon la direction des transports et de la mobilité urbaine auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo. 

Un nouveau né, déjà menacé, dans les divers moyens de transport public de la capitale malgache. Des « taxi-bicyclettes », comme on les appelle, opèrent dans la jungle du transport tananarivien. « Un nouveau phénomène social qu’on n’avait jamais observé auparavant ». Il semblerait que les taxi-bicyclettes ne soient pas réapparus depuis 60 ans et pourtant ils seraient observés dans les quartiers d’Anosizato et d’Anosibe, si l’on se réfère à la direction des transports et de la mobilité urbaine auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Si ces activités pourraient constituer des solutions face aux problématiques de transport public dans la capitale et combler un certain vide dans ce secteur, elles sont toutefois rejetées par les dirigeants de la commune. « On ne dispose pas encore d’informations sur les personnes qui offrent ce genre de service. Celles-ci n’ont pas encore approché la Commune urbaine d’Antananarivo. Cette dernière n’a pas non plus validé ce genre d’activités », explique la direction des transports et de la mobilité auprès de la CUA. Avant de qualifier ces activités « d’illégales ». 

Conseil municipal. À en croire la Commune urbaine d’Antananarivo, la validation ou non de la régularité des « taxi-bicyclettes » devrait passer par le conseil municipal. Il conviendrait, en effet, de noter que l’autorisation d’opérer des taxis-motos a été rejetée par le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo au mois d’août 2021. 49 conseillers municipaux sur les 54 présents ont décidé d’interdire les taxis-motos tandis que 3 d’entre eux ont validé l’autorisation d’opérer. Ce jour-là, 2 conseillers municipaux se sont abstenus de voter. Ces activités émergentes sont ainsi le fruit d’un vide juridique dans la gestion de la cité. Face à la situation, la commune urbaine entend prendre des mesures « surtout si ces activités causent des troubles ». « Nous allons appliquer la loi qui ne reconnaît que les taxis réglementés dans la Commune urbaine d’Antananarivo», conclut la direction des transports et de la mobilité urbaine auprès de la CUA.

José Belalahy

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