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dimanche, septembre 8, 2024
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Taxis-motos : Les passagers hautement exposés à la Covid-19

Les casques ne sont pas individuels et multiplient les risques de la transmission de la Covid-19

Les casques utilisés par les taxis-motos ne sont pas individuels et sont également multi-utilisateurs. Ce qui pose un problème au niveau de l’hygiène puisqu’ils ne sont pas non plus ni lavés ni désinfectés au moins journalièrement. 

Les taxi-motos, un vecteur de transmission potentiel de la Covid-19 ? Aucune étude n’a été faite pour répondre à cette question mais compte tenu de la réalité sur le terrain, cette possibilité ne doit pas être écartée dans l’hypothèse. En effet, la loi en vigueur exige le port du casque pour toute personne à moto ou sur un scooter, que l’on soit conducteur ou simple passager. Les taxis-motos n’y échappent pas sauf que chaque passager se trouve dans la contrainte de porter le casque de tous ceux qui les ont déjà précédés. Cependant, le virus peut se propager lorsque de petites particules liquides sont expulsées par la bouche ou par le nez quand une personne infectée tousse, éternue, parle ou respire profondément. Mais combien de conducteurs de taxis-motos procèdent à la désinfection de leurs casques après chaque course effectuée ? Tout en sachant que le nombre des nouvelles contaminations de la Covid-19 a connu une légère hausse ces dernières semaines. Pour la semaine du 18 au 24 mars, 78 personnes sont testées positives contre 56 pour la semaine du 25 au 31 mars. L’absence d’une plaque d’immatriculation pour certains véhicules à deux roues ne permet pas non plus d’effectuer le « contact tracing » pour briser les chaînes de transmission le plus rapidement possible lorsqu’un passager est contaminé. 

Identification

La sécurité proprement dite des passagers des taxis-motos est remise en cause en raison de l’absence de texte régissant cette activité qui, notons-le, est autorisée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mais qui n’est pas encore légale sur le plan juridique. Les compagnies d’assurances se déchargent également de toute responsabilité en cas d’accident étant donné que cette activité n’est pas couverte par les polices d’assurance. Certains malfrats utilisent ce moyen de transport car la plupart des taxis-motos ne disposent même pas de plaques d’immatriculation pour qu’on puisse les identifier. Néanmoins, le texte relatif à l’utilisation des deux roues est déjà en cours d’élaboration. L’exigence du permis de conduire pour toutes les catégories de motos ainsi que l’immatriculation de tous les véhicules de type deux-roues seront stipulées dans ce texte. 

Narindra Rakotobe

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