
En cette deuxième vague de pandémie, être loin des êtres chers est encore plus dur que l’année d’avant.
Une situation qui déclenche encore plus la nostalgie et ce sentiment de manque perpétuel. Un sentiment partagé par des milliers de personnes que Rijade a traduit en chanson dans « Te hody ». A mi-chemin entre le reggaeton et la variété à la malgache, le morceau trouve son public.
Loin de la polémique autour du titre « Drako hely », « Te hody » connaît également un engouement. A peine mis en ligne hier que le single de Rijade suscite l’intérêt de plus de dix mille personnes sur Facebook et deux mille autres sur Youtube. Une pensée pour tous ceux qui sont loin de chez eux et qui travaillent dur pour avoir un meilleur avenir. « Le choix n’est pas de vous quitter mais de se donner une chance de pouvoir, un jour, être votre fierté. » Telles sont les paroles. Dans la même foulée, elle dit également que « c’est très dur d’être loin mais il faut se sacrifier pour pouvoir offrir le meilleur à nos proches ».
Bien que les paroles reflètent cette féroce envie de retourner auprès de la famille et des amis, le clip est on ne peut plus explicite. Il met en scène des dizaines de jeunes femmes malgaches de partout dans le monde dansant au gré du rythme de la chanson. Du Koweït à Madagascar, en passant par la France et l’Allemagne, les femmes défilent dans des vidéos de bout en bout, comme dans les « Tik tok ». La chanson prend tout son sens quand les vidéos poignantes concernant les conditions de travail précaires des employées malgaches font le buzz sur le net. Une situation aggravée par l’épée de Damoclès qui plane sur tout un chacun à cause de la Covid-19.
Iss Heridiny