L’application du package technique via la mise en œuvre du Projet d’Amélioration de la Productivité Rizicole sur les Hautes Terres Centrales (PAPRiz) financé par la JICA en partenariat avec le ministère de l’Agriculture a eu des impacts positifs. En effet, « plus de 10 000 paysans qualifiés de modèles et satellites dans les cinq régions d’intervention de ce projet en ont adopté. Leur rendement de productivité a connu une hausse de plus de 5 à 9 tonnes/ha selon les conditions climato-pédologiques des sites de démonstration contre 1,97 tonnes/ha en moyenne. Par contre, le bénéfice moyen enregistré se chiffre à 2 256 000 Ariary suite au calcul du coût de production de l’ordre de 205 Ariary/kg de paddy ». Razaiarimanga Voahangy, Coordinatrice régionale du projet PAPRiz Itasy, l’a exposé lors de la réunion du comité conjoint de coordination du projet hier à l’Hôtel Panorama.
Recherche & Développement. « Après ces essais concluants, nous allons maintenant procéder à la vulgarisation de ce package technique. D’autant plus, les résultats des activités entreprises par le FOFIFA et le FIFAMANOR en matière de Recherche & Développement ont abouti à l’identification des variétés de semences rizicoles adaptées à chaque région, des variétés à cycle court et des variétés résistantes à la maladie piryculariose », a-t-elle poursuivi. Une évaluation économique de l’apport d’engrais et la purification des semences de base ont été également faites dans le cadre de ces activités de recherche financées par le projet PAPRiz. Une évaluation post-récolte n’est pas en reste. « Ce qui a permis de réduire de moitié les pertes après récolte pour ne citer que le cas de la région de Vakinankaratra avec un pourcentage de l’ordre de 14 % au début », a-t-elle enchaîné. Malgré cette performance, les promoteurs ont reconnu que la sécheresse juste après le repiquage et les inondations dues aux fortes intempéries ces derniers temps ont entraîné une baisse de la production des paysans adoptants cette année.
Navalona R.
