Avec la grande variété et l’évolution rapide des technologies automobiles, de nombreuses marques font face à des difficultés d’accès aux services et aux pièces de rechange, à Madagascar.
Préserver l’état initial des véhicules ! C’est l’objectif de tout automobiliste qui entreprend des entretiens réguliers, suivant les normes des constructeurs automobiles. Et pourtant aujourd’hui, certaines voitures haut de gamme disposent jusqu’à une quarantaine de calculateurs chacune, cette tâche devient presque impossible, d’après les spécialistes auprès de Global Négoce. « Les origines de véhicules à Madagascar sont très variées. Beaucoup de véhicules de marques non représentées par les mandataires roulent sur le sol malgache. Mais même si la marque est représentée localement, il est possible que les pièces de rechange ne soient identiques à celles vendues par le service après-vente du représentant de la marque. En effet, les équipements sont spécifiques à différents contextes climatiques, économiques, usages etc. Quant aux montages, à part les concessionnaires et les services rapides, Madagascar ne possède pas encore de garages proposant l’entretien aux normes constructeurs », ont indiqué ces experts, lors d’une conférence de presse organisé dernièrement à Andraharo.
Pack tout-en-un. En effet, Global Négoce a décidé de combler ce manque dans la Grande Ile, en lançant un concept du pack tout-en-un. D’après les promoteurs du concept, ce pack englobe la vente de pièces d’origine ou première monte avec le montage dans des ateliers aux normes similaires à celles des constructeurs automobiles. Pour Global Négoce, l’objectif vise à permettre à chaque propriétaire de véhicule d’avoir accès à des pièces de très bonnes qualités montées dans un atelier aux normes. Pour ses promoteurs, ce service représente une alternative entre les concessionnaires et les garagistes traditionnels, que ce soit en termes de services que de tarifs. Bref, pour Global Négoce, un manque reste encore à combler dans le secteur de l’automobile, pour Madagascar.
Antsa R.
