Le téléphérique d’Antananarivo, jugé trop coûteux et peu accessible, est critiqué par l’opposition pour son impact environnemental et son inefficacité face aux besoins réels de la population.
Une note récente de l’opposition, notamment de la plateforme Firaisankina, adressée à Andry Rajoelina, en sa qualité de président en exercice de la SADC, relance la polémique autour du téléphérique d’Antananarivo. Le projet, longtemps présenté comme une vitrine de modernité, est aujourd’hui sévèrement critiqué pour son coût, son mode de fonctionnement et son impact social. Selon ce document, les stations principales du téléphérique consommeraient entre 100 et 150 litres de gasoil par heure via leurs groupes électrogènes. Cela représenterait jusqu’à 1 800 litres par jour, soit un coût estimé à 162 000 euros par mois si l’exploitation devait s’étendre sur 12 heures quotidiennes. Une réalité qui tranche avec le discours sur un transport « durable », d’autant plus que cela génèrerait près de 720 tonnes de CO₂ par mois.
Déconnectés
L’opposition ne manque pas de faire le parallèle avec d’autres secteurs vitaux pour la population. Le coût mensuel de l’exploitation du téléphérique, selon elle, serait équivalent à la rémunération de 1 200 enseignants du primaire ou à 1,5 million de repas scolaires. Un chiffre qui met en lumière les priorités du gouvernement, dans un contexte où plus de 80% de la population vit dans la pauvreté. L’opposition estime ainsi que « le téléphérique d’Antananarivo n’est qu’une vitrine très coûteuse », symbolisant des choix politiques déconnectés des réalités sociales.
Transparence
D’autres critiques portent sur l’accessibilité du service. Le téléphérique, limité à quatre heures d’exploitation par jour, est jugé insuffisant pour répondre aux besoins quotidiens des usagers. Inadapté aux masses populaires qui en auraient véritablement besoin, le projet devient ainsi, pour ses détracteurs, un « symbole d’inutilité coûteuse ». L’opposition appelle donc à plus de transparence. Elle exige la publication des coûts réels, un audit indépendant et une transition vers des énergies renouvelables pour limiter l’empreinte écologique du projet. Le débat est relancé, et la question demeure, à qui profite réellement cette « modernité » ?
Julien R.
Est ce que c’est plus coûteux que la « Tour Eiffel » à l’époque ? On peut dire tout ce qu’on veut quand ce n’est pas toi qui l’a fait.
Pauvre imbécile vraiment le solelakisme te monte à la tête ! J’espère que tes enfants auront les moyens pour payer le remboursement de ces dettes de 152 million d’euros pendant 60 ans . Rainilainga a fait fort avec un coût de 10 000 euros de gaz oil avec les 4 heures de mise en service par jour . Et l’autre connard secrétariat d’état chargé des villes nouvelles et de l’habitat qui insulte les Malgaches aves des propos provocateurs » la rentabilité n’est pas le problème du moment qu’il y a engouement populaire » ( sic ) !
Comparer l’avènement de latour Eiffeil au téléphérique d’Antananarivo !!!
Bien sûr, sans prendre en considération les autres paramètres Multiples et Variés !!! Quel beau RACCOURCI !!!
J’avoue que devant une telle Flamboyance d’intelligence, Je M’INCLINE.
Na dia fahanan’i Rainilainga thai izao aza dia mbola mersy prezida foana
Misy miseho ho mahalala ny zavatra any ivelany nefa ny eto an toerana ary tsy misy fantany ,ny fanodinana sy ny fampiasana ilay teleferika no tian ny sasany ho lazaina ,rehefa jerena tokoa ny kajy dia midangana ka asa raha hahaleony sarany ny vidiny .
La grande majorité de la population S’EN FOU du Téléphérique !!!
Il S’EN FOU également de L’AUTOROUTE !!!
DONNEZ LUI À MANGER AVANT TOUT.
Je ne dirais jamais assez que le PEUPLE À FAIM !!!
Faites en sortes que Madagascar arrive à l’autosuffisance Alimentaire, et que la population MALAGASY MANGE QUOTIDIENNEMENT à sa FAIM.
Merci beaucoup les Seigneurs DÉCIDEURS et DIRIGEANTS.
À votre Bonne CONSCIENCE (si cela ÉXiSTE encore (?!!!