
Pendant qu’un cyclogenèse est actuellement en cours dans l’Océan indien, Madagascar effectue le décompte des dégâts aussi bien humains que matériels de la tempête tropicale Dumako.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) rapporte des pertes humaines dans son bilan des dégâts causés par le passage de la tempête tropicale modérée Dumako, communiqué hier à 16 h 50 (heures locales). En tout, cet organisme rapporte que le pays comptabilise six décès dont cinq par écroulement d’une maison dans le fokontany de Niarovana, commune rurale de Longozabe, district d’Anosibe An’ala. L’autre perte humaine ferait référence à une personne emportée par les eaux dans le fokontany de Matsokely, commune rurale de Soanierana Ivongo. Le bilan provisoire communiqué par le BNGRC rapporte également le nombre de personnes sinistrées, soit 5 095 en tout. Ce qui équivaut à 1 267 ménages. Le BNGRC de renchérir avec le nombre de personnes déplacées qui est au nombre de 2 982, soit 745 ménages répartis dans six sites d’hébergement.
Dévastés. Outre les pertes humaines, le BNGRC rapporte les dégâts matériels qui paralysent actuellement les régions et districts affectés par la catastrophe. L’on comptabiliserait actuellement 983 cases inondées. 113 autres cases sont détruites, rapporte le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes tandis que le nombre de cases endommagées serait de 12. Rentrant dans le cadre des dégâts relatifs aux infrastructures, 16 salles de classe seraient détruites et 6 autres, endommagées. Si les chiffres permettent d’avoir des idées sur la puissance de la tempête tropicale Dumako, la montée des eaux et l’état d’inondation des districts de Toamasina I et II, de Soanierana Ivongo ou encore de Fenerive-Est interpellent sur la problématique de la montée des eaux à Madagascar. Une problématique qui semble être nationale sans que des solutions pérennes ne soient prises par les autorités.
José Belalahy