
Si le « salegy » lui a fait du bien depuis plusieurs années de sa carrière, elle ne s’abreuve pas que des chansons d’artistes de la « mozika mafana ». Elle est passée du zook love au coupé décalé. D’ailleurs, elle répète toujours que la musique n’a pas de frontière ni de couleur. Elle, Tence Mena n’arrête pas d’ébahir ses convaincus. Depuis son single « Ny enjana » en collaboration avec le rappeur, Tence Mena confirme qu’elle sait tout faire. Elle a une vaste culture musicale, et c’est un atout. La Lady Boss n’a rien à envier aux autres.
De la même génération que la chanteuse française Lady Sweety, et bercée par la musique jamaïcaine, notamment celle de Queen Omega et de Mister Vegas, la Lady Boss écoute du Dancehall, sans doute pour s’inspirer d’autres sonorités tout en gardant son identité musicale.
Dans son nouveau single « Ao Raha », sorti il y a une semaine, la princesse du salegy « tsatotsatoko » se sent à l’aise sur le ragga-dancehall. Coiffée en jaune avec un manteau de la même couleur, elle fait penser à Mary J-Blage ou encore à Miss Eliot.
En effet, dans ses couplets, elle affiche toujours son féminisme. L’auteure de « Tsy aferanao » ne veut plus laisser les autres s’immiscer dans sa vie ni lui imposer des choix. Les médisances autour d’elle, elle en a souffert. Comme une grande, elle prend les rênes de sa vie. Tence Mena n’est pas celle qui baisse les yeux, elle casse les codes et ne veut pas ressembler à l’image traditionnelle de la femme malagasy.
Iss Heridiny