
En féru de tennis, il revient au galop pour apporter sa pierre à l’édifice majungais selon ses dires.
Midi Madagasikara : M. le Président, pourquoi ce come-back à la tête de la ligue régionale de Tennis BOENY après 20 ans de silence ?
Max Rakotomalala : « En effet, il y a trois raisons particulières. Le premier concerne le constat flagrant de la dégradation actuelle du tennis à Majunga qui n’a jamais connu un si bas niveau. Et tous les férus de la petite balle jaune m’ont sollicité devant cette défaillance des anciens dirigeants. Secundo, avec l’aide de la direction régionale de la jeunesse et des sports Boeny ainsi que certains mécènes et sponsors en appui logistique et financier (d’autres se sont déjà manifestés pour renforcer cette initiative sportive), nous avons accepté ce défi, à savoir redorer avec cette nouvelle équipe le blason du tennis majungais. Enfin, remettre sur les rails cette école de tennis que nous avons initiée dans le temps avec le tandem fédéral des « deux Serge » : Serge président et Serge SG qui nous ont appris l’esprit d’équipe et de compétitivité ».
M.M. : « Que pensez-vous du niveau national et africain du tennis Malagasy ? »
M.R. : « Des efforts palpables ont été réalisés et beaucoup restent à faire surtout par rapport aux pays du Maghreb qui courtisent les grands tennismen d’Europe .Il va falloir leur donner les moyens de se doter du système « Tennis -Etudes » désormais avec plus de matches internationaux et même avec les îles voisines, multiplier les stages à l ‘étranger pour nos jeunes compétiteurs. Pourquoi les amis de la pétanque ou de l’athlétisme ont réussi et pourquoi pas le lawn-tennis ? »
M.M. : Le mot de la fin, Président ?
MR : « Vous savez, quand ce virus de la balle jaune vous atteint une fois, c’est difficile de s’en débarrasser, et c’est ce qui nous arrive en ce moment. Raison pour laquelle nous allons apporter humblement notre pierre à la reconstruction de l’édifice de ce tennis majungais ensemble avec les trois clubs existants, la fédération, la Direction régionale, le Ministère des Sports et le pouvoir en place. »
Anny Andrianaivonirina