La nouvelle fédération de tennis de table, qui a verrouillé toutes ses portes, a franchi les limites du tolérable en reconduisant pour un troisième mandat le président Herley Ambinitsoarivelo. Et ce, avec les conséquences désastreuses que cela entraîne.
Le ridicule ne tue pas au tennis de table. Une machination digne de Machiavel puisque les trois membres restants de la fédération se sont érigés en commission électorale. C’est ainsi que Herley Ambinintsoarivelo a été propulsé président de la commission avec l’aide de deux autres membres dont le SG Zo Andriambololona et le trésorier Landy Raoelina.
Lettre à la poste. Inutile de dire que la réélection de Herley est passée comme une lettre à la poste, tout comme l’éviction de l’autre candidat en l’occurrence Lantosoa Andriambololonjiva, le dynamique président de la section de tennis de table de chez Jovenna.
Une tournure elle aussi rocambolesque car la candidature de ce dernier fut présentée par la ligue du Vakinankaratra le 20 décembre dernier. Mais allez savoir pourquoi cette ligue a retiré cette caution après seulement 2 jours. Et sans l’aval d’une ligue, Lantosoa Andriambololonjiva ne peut que constater les dégâts.
Mais quels dégâts ? D’abord, devoir faire confiance à un président qui a occupé ce poste depuis plus de 10 ans avec les médiocres résultats que l’on connaît et surtout ce monde à part qu’il a enfanté.
Une manne venue de France. Une raison suffisante pour expliquer ce vent de fronde venant de certains pongistes et leurs parents qui renient l’équipe nationale. Et ce n’est pas seulement sur le plan local, car une grande partie des joueurs en France font aussi partie de ceux qui n’apprécient guère Herley Ambinintsoarivelo.
Last but not least, le tennis de table malgache ne pourra pas bénéficier de cette manne venue de France d’une valeur de 200 000 euros pour la simple et bonne raison que les initiateurs de ce projet en tous points, mirobolant, ne font pas confiance à Herley Ambinintsoarivelo.
Le projet émanant d’un club français vise pourtant à redonner ses lettres de noblesse au tennis de table malgache tout en associant la Commune urbaine d’Antananarivo à la vulgarisation de cette discipline avec le soutien d’un club local, très probablement celui de Jovenna.
Et on en est malheureusement là ! Une situation qui n’annonce rien de bon pour une discipline qui s’entête à rester aux commandes malgré la défection de tous les acteurs.
Clément RABARY
