Miary Zo Rakotondramboa dans la cour des grands. Ce sera le cas depuis qu’il a débarqué au Mouratoglou Tennis Academy où les grands champions se forment.
Pour une bonne nouvelle, l’entrée de Miary Zo Rakotondramboa au Mouratoglou Tennis Academy en est une. Tout simplement parce que ce centre situé entre Nice et Cannes est réputé pour être un faiseur de miracle quand il a remis sur orbite l’Américaine Serena Willam devenue depuis février le numéro Un mondial.
Le cas Baghdatis. Et quand on sait que c’est le grand patron en personne, en l’occurrence Patrick Mouratoglou, qui fait le tri par instinct pour un homme qui avoue sentir le potentiel d’exception, c’est tout à l’honneur de Miary Zo Rakotondramboa dont la 18e place au dernier championnat d’Afrique des moins de 18 ans alors qu’il n’a que 15 ans, avait certainement fait pencher la balance de son côté.
On espère pour le jeune Malgache que l’histoire va se répéter à l’image du Chypriote Marcos Baghdatis qui s’est hissé en finale de l’Open d’Australie en 2006 après être sorti tout droit du moule Mouratoglou.
Un classique en fait car Patrick Mouratoglou avait découvert le Chypriote dans le fameux tournoi des Petits As de Tarbes en 1999. Il a décidé de le prendre sous sa cape et le résultat est là.
Bob Brett en personne.On peut encore étendre l’exemple à la Française Aravane Rezaï parvenue à la 17e place mondiale du temps où elle était pensionnaire de Mouratoglou Tennis Academy entre 2007 et 2009.
C’est dire que Miary Zo Rakotondramboa est désormais en de bonnes mains. Les mains d’un grand passionné qui cherche à avoir des victoires par procuration par le biais de ses protégés et qui n’hésite pas à approcher d’autres techniciens pour la bonne marche du centre.
C’est ainsi que pour ses débuts, Patrick Mouratoglou a sollicité, un grand coup de bluff, les services du grand Bob Brett qui a formé tour à tour l’Allemand Boris Becker et le Croate Goran Ivanisevic. Le flair d’un véritable professionnel en somme et qui fait aujourd’hui le bonheur de Serena William qui ne le lâche plus. Par amour et pour le beau jeu…
Clément RABARY
