Bon sang ne peut mentir. Mirija Andriantefihasina est, à 12 ans, en train d’affoler les statistiques chez les moins de 14 ans en Afrique. Le jeune homme est passé en deux tours du circuit africain au Caire, du statut de non classé à celui de 123è africain. Un grand bond qui va lui permettre de franchir un nouveau palier dans sa carrière naissante.
Mirija Andriantefihasina ne finit pas de nous étonner au tennis. À 12 ans, il est classé à la 123è place africaine des moins de 14 ans. Un classement qui va lui permettre de faire partie du Top 100 lorsqu’on comptabilise ses points de ce second tour où il a terminé à la 22è place.
Le meilleur de sa génération. Il était à la 12è place au premier tour puis quart-de-finaliste du double.
C’est dire qu’il a toutes les qualités pour devenir l’un des meilleurs sinon le meilleur de sa génération à Madagascar voire en Afrique tant sa marge de progression est énorme.
Mais il a de qui tenir. Tel père, tel fils, dira-t-on puisqu’il est le fils de Hary Andriantefihasina qui était dans l’équipe nationale championne d’Afrique à Abidjan sous l’ère Max Randriantefy, ce qui explique tout, avec les sœurs Dally et Natacha Randriantefy.
La touche Max Randriantefy. Sisina, le petit nom de Hary Andriantefihasina, était tout simplement à bonne école et on comprend mieux sa volonté de voir son fils monter dans la hiérarchie. Avec les mêmes ingrédients qui ont permis à Max Randriantefy de faire de ses deux filles, des grandes championnes.
Mais Sisina n’est pas le seul à lui avoir transmis le virus car Mirija tenait aussi cette passion du tennis de son grand-père. Tel grand-père, tel petit-fils, dira-t-on, Emmanuel Andriantefihasina était aussi un grand champion. Il faisait main basse sur les Jeux Corporatifs d’Antananarivo mais il était aussi champion Big Boss chez les plus de 45 ans.
Fondateur de cette discipline au sein de la CNaPS, Emmanuel Andriantefihasina rêve plus que tout de voir Mirija faire partie du gratin mondial.
Ce dernier a d’ailleurs tout son temps car s’il a réussi à se faire un nom chez les moins de 14 ans, il aura encore deux années supplémentaires pour s’imposer dans cette catégorie.
Et avec l’appui de toute sa famille et un style déjà concluant, il peut aller loin. Très loin. On parie ?
Clément RABARY
