Alors que les tensions persistent autour de la construction de l’autoroute reliant Antananarivo à Toamasina, le parti Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) sort de son silence et se positionne clairement sur les répercussions sociales du chantier. Lors d’une action sociale menée à Ankeniheny, dans la commune rurale d’Ambohimanga-Rova, samedi dernier, les responsables du parti ont attiré l’attention sur la situation des paysans et des familles vulnérables affectés par le projet, pointant du doigt l’inaction des autorités sur la question des indemnisations foncières.
Le HVM a organisé, le week-end dernier, une distribution de dons à plus de 300 foyers en situation de précarité dans le fokontany d’Ankeniheny, situé sur l’axe du tracé de la future autoroute. Les cadres du HVM, parmi lesquels Rivo Rakotovao, Horace Gatien ou encore Désiré Rasambany, ont fait le déplacement pour l’occasion. Une manière pour le parti de marquer sa présence dans une commune agricole productive, voisine de la ville natale de Hery Rajaonarimampianina, mais confrontée à de sérieuses difficultés foncières.
« C’est ici que passe l’entrée de la nouvelle autoroute reliant Antananarivo à Toamasina », a rappelé le parti HVM. « Mais jusqu’à maintenant, les terres des habitants concernées par les travaux n’ont fait l’objet d’aucune compensation. » La construction de l’autoroute Antananarivo-Toamasina, considérée comme un projet stratégique pour relier la capitale au principal port du pays, est saluée pour son ambition économique. Toutefois, son impact social et environnemental soulève de nombreuses interrogations. À Sabotsy Namehana, commune agricole dynamique, les riverains se sentent oubliés. Le parti HVM reproche aux autorités leur silence prolongé face aux revendications foncières dans cette zone. « Le gouvernement n’a pas encore fourni de réponse claire, et cela alimente l’amertume des habitants », déplore un cadre du parti.
Cette prise de parole du HVM pourrait annoncer une volonté de revenir sur le devant de la scène politique, à l’approche d’échéances électorales ou face à une situation nationale marquée par des crispations sociales. Le chantier de l’autoroute, censé être vecteur de progrès, devient paradoxalement un symbole des fractures entre ambitions économiques et droits sociaux.
Rija R.
aiiiie HVM, t’as toujours pas reçu les « commissionz » promis par la SS-WAGNER pour le transfert de la KAOMITRA SA, les mines d’or? Oups, il est mort maintentant, tiens toi à leur président……
Quel rapport avec l’article pauvre C…!