
Face à l’escalade militaire entre la République islamique d’Iran et l’État d’Israël, Madagascar exprime sa profonde préoccupation et appelle au retour au calme. Dans un communiqué officiel publié hier par le ministère des Affaires étrangères, les autorités malgaches ont réaffirmé leur attachement à la paix, au dialogue et au respect du droit international. Le gouvernement malgache condamne fermement toute forme d’attaque visant les populations civiles et souligne l’urgence d’une désescalade pour préserver la sécurité et la stabilité internationales.
Protéger les civils. Madagascar appelle par ailleurs à un règlement pacifique des différends, en privilégiant la voie diplomatique et les résolutions pertinentes des Nations unies. Le pays insiste également sur la nécessité de protéger les civils, de respecter le droit international humanitaire et de garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire dans les zones affectées par les combats. Le communiqué exprime en outre le soutien de Madagascar aux initiatives régionales et internationales visant à éviter une nouvelle détérioration de la situation sécuritaire au Moyen-Orient.
Assistance. Le pire reste à craindre. Alors que les États-Unis ont procédé, dans la nuit de samedi à dimanche, à des frappes contre trois sites nucléaires iraniens, l’Iran a qualifié l’attaque américaine de comportement « extrêmement dangereux, illégal et criminel » et a annoncé qu’il se réservait « toutes les options » pour riposter. Le ministère recommande alors à tous les ressortissants malgaches se trouvant dans les zones concernées de se rapprocher, dans les plus brefs délais, des ambassades ou consulats les plus proches afin de recevoir toute l’assistance nécessaire.
Julien R.
Il est clair que de nombreux pays dont Madagascar ne doivent pas marcher dans le sillage américain et israélien dans cette agression sur fond de suspicion atomique en Iran et de tueries criminelles à Gaza outrepassant délibérément la diplomatie et le droit international. Tout en affichant des images de terroristes fiers de la force.
Il est aussi clair de noter que les
contradictions européennes vis-à-vis de la situation qui prévaut ne peuvent être comprises que comme une reculade; une déconnexion diplomatique.
Aucun pays européen jusqu’ici ne s’est opposé à la violation éhontée de tout droit tout en ne cessant pas de rabâcher formellement une hypothétique
désescalade.
A nos leçons !