Un incident tragique s’est déroulé dans la commune rurale d’Ambohibary Vohimena, dans le district d’Anjozorobe, mercredi dernier, vers 19 heures. Une tentative d’enlèvement a été déjouée grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre et à la vigilance des fokonolona.
L’incident a débuté avec l’enlèvement d’une petite fille de 9 ans par un individu dans le village de Miadana. Les cris de l’enfant ont rapidement attiré l’attention des habitants, qui ont immédiatement alerté les autorités locales, stationnées à proximité. Une course-poursuite s’est rapidement engagée entre le ravisseur et les forces de l’ordre.
L’individu, bien que rattrapé à quelques mètres de l’endroit du kidnapping, a refusé de se rendre malgré les sommations des gendarmes. Au cours de sa fuite, il a même blessé un membre des fokonolona. Face à cette situation, les forces de l’ordre n’ont eu d’autre choix que d’ouvrir le feu, abattant l’individu sur le champ.
L’homme a ensuite été identifié comme étant un habitant de la même commune, Ambohibary Anjozorobe. Son corps a été récupéré par les forces de l’ordre, et une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de l’incident et identifier ses éventuels complices. La victime blessée a été prise en charge à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.
Cet incident met en lumière un problème inquiétant dans la région d’Anjozorobe. Il semblerait que les ravisseurs, ou leurs complices, soient issus de la même communauté. Ils fourniraient des informations clés aux cerveaux des kidnappings, ce qui permettrait à ces criminels de commettre leurs actes en toute discrétion. Selon certaines sources, les individus recherchés dans cette affaire de tentative d’enlèvement seraient des personnes bien connues de la société locale.
Les kidnappeurs opéreraient en réseau, ce qui laisse penser qu’ils bénéficient de complicités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région. Les fokonolona connaissent leurs visages et leurs identités, mais ces criminels continuent de semer la terreur, protégés par leurs contacts et alliés.
Dans le cadre de l’opération Harato II, les autorités redoublent d’efforts pour traquer ces réseaux de ravisseurs. Les forces de l’ordre, qu’il s’agisse des gendarmes, de la police ou des militaires, appellent à une coopération renforcée avec les fokonolona. Ils encouragent toute personne disposant d’informations sur ces réseaux à les partager, tout en garantissant l’anonymat et la protection de ceux qui souhaitent contribuer à l’enquête.
Les habitants peuvent ainsi compter sur les autorités pour les protéger face à cette menace qui, bien que locale, semble être alimentée par des complicités extérieures. Les investigations se poursuivent, et la vigilance reste de mise pour éradiquer ce fléau.
Yv Sam
Je regarde très regulierement des chaines de TV Française sur les enquêtes et recherches des bandits, cambrioleurs, dealers, escros par les forces de l’ordre.
Est-ce que les policiers Français sont plus intélligents que les Malagasy ? Très souvent, ils arrivent toujours à les arrêter et les retrouver. Ils sont mille fois plus efficace que nous ?
En tout cas, je souhaite du courage à nos policiers et gendarmes Malagasy.
Que la securité revient et tout le monde dort sans le sifflet à côté de son oreille.