
Tout est bien qui finit bien. A moins d’un revirement…politique en effet, Mahamasina sera transformé en terrain synthétique. C’est le résultat d’un accord entre la Fédération Malgache de Football et celle du rugby qui a finalement lâché du lest.
« On fera une couverture synthétique sur laquelle on peut disputer un match de rugby à raison de huit jours par an », annonce-t-on du côté d’Isoraka qui en avait fait la demande auprès de la FIFA car en matière de capacité d’accueil, rien ne vaut le stade de Mahamasina.
Réquisition. En clair, le rugby pourra tenir à Mahamasina la finale de la Coupe du Président comme la finale du championnat de Madagascar sans que personne ne s’en offusque.
Mais encore une fois, rien n’empêche le président Marcel Rakotomalala de demander des travaux d’extension du Stade Makis tout comme il a tous les droits de faire les démarches nécessaires pour une réquisition du Stade Malacam qui est le mieux placé pour faire tenir les matches du championnat national tout comme ceux de la Ligue d’Analamanga.
Cet accord trouvé entre le rugby et le football devait suffire à débloquer la situation puisque la Commune d’Antananarivo-Renivohitra a déjà donné son accord au moins de septembre 2013 pour la pose d’une couverture synthétique ayant conduit à l’arrivée d’un expert de la FIFA pour faire des prélevés allant dans ce sens.
20 ans. Autrement dit, tout est pour le mieux et au grand bonheur des sportifs et des scolaires qui peuvent utiliser ce terrain à longueur de journée et même la nuit car il est fait pour cela et ce, selon les techniciens, pendant 20 ans.
La balle est donc dans le camp du ministre Jean Anicet Andriamosasoa qui doit tenir à fond son rôle de facilitateur car on ne pense pas que la FIFA accepterait qu’on opte pour une autre région et surtout parce que le choix de Mahamasina est intimement lié à l’organisation à domicile de la CAN 2017 pour les moins de 17 ans. Comme les travaux ne durent que 3 à 4 mois, cela ne perturbe en aucune manière la vie sportive à Tana. Et puis après tout, ce serait du reculer pour mieux sauter…
Clément RABARY