« Les changements pour le mieux sont rarement le fruit du hasard ». C’est le message du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa, hier, à New York dans le cadre du sixième forum mondial sur le développement durable.
Hier, les participants se sont penchés sur le thème : « Agenda 2030, actions locales pour des engagements mondiaux » et c’était une grande opportunité pour le ministre, qui y conduit la délégation malgache, de transmettre ce message. Comme tous les acteurs locaux, Tianarivelo Razafimahefa a réitéré l’importance de la territorialisation, jusqu’au niveau local, des 17 objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Néanmoins, il a souligné que cela nécessite – pour reprendre ses termes – « une planification inclusive, institutionnalisée et coordonnée, tenant en compte les dimensions horizontales, verticales, multisectorielles et transnationales des actions menées ».
Des avancées. Dans son discours, le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué de citer les avancées de Madagascar en matière de territorialisation des ODD et de décentralisation. Il s’agit, entre autres, de la stratégie nationale de développement local (PNADL) étant un outil indispensable dans l’atteinte de cette finalité et se coordonne avec les autres outils techniques de planification. Nous notons également l’effectivité de l’Institut national de la Décentralisation et du Développement Local, aux côtés des autorités locales. Par ailleurs, les collectivités décentralisées peuvent mesurer leur performance, les améliorations à prendre en compte grâce à l’Indice de gouvernance locale. Avec tous ces outils qui sont des illustrations parmi tant d’autres, et les efforts du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, cette dernière connaît un début de concrétisation quoique timoré…
Aina Bovel