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lundi, novembre 25, 2024
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Test d’audience

Las de servir de bête de scène au service de la propagande des politiciens, certains artistes ont franchi le Rubicon en se portant candidats aux législatives. Même sursaut de la part de quelques journalistes qui veulent passer de l’autre côté des caméras pour le scrutin du 29 mai prochain.

Test d’audience

Les membres de la presse – essentiellement audiovisuelle – en lice dans la course à Tsimbazaza sont une demi-douzaine. C’est la moitié du nombre de sièges à pourvoir dans la capitale, à raison de 2 par arrondissement, où la bataille s’annonce rude sinon dure pour emprunter l’anagramme du premier terme. Un test d’audience grandeur nature pour les journalistes candidats, attendus au tournant par les électeurs qui se réservent de voir ce qu’ils ont de plus ou en moins (c’est selon) par rapport à la classe politique. « La critique est aisée et l’art est difficile » disait un auteur du XVIIIème siècle. Une expression valable aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain pour les chroniqueurs politiques candidats qui restent pour l’instant soumis au principe journalistique « les faits sont sacrés, les commentaires sont libres ». Libre à eux de s’en défaire ou pas par la suite s’ils venaient à être élus « Solombavambahoaka ».Un vocable voire vocation qui signifie littéralement, « Représentant du peuple ». C’est sa bouche, au sens de porte-parole mais non pas d’organe servant à …manger à la place du peuple. Le député est aussi un « Olomboafidy », c’est-à-dire un élu par le peuple, détenteur de la souveraineté, « source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct (…) ». C’est le cas des édiles de la Chambre basse qui doivent être à la hauteur de leur rôle de « contrôle de l’action du gouvernement ». Il en est de même pour les futurs ex-journalistes qui arriveraient à troquer leur ancien micro contre celui de l’Hémicycle. Idem pour les artistes en cas d’élection au soir du 29 mai. Quoique chacun ait son style musical, il y aura un répertoire commun à l’Assemblée nationale où les 163 membres porteront le titre de « député de Madagascar ». Indépendamment de la circonscription. Et quelle que soit la couleur politique à laquelle les journalistes et les artistes, à tout le moins certains d’entre eux, sont plus ou moins teintés.

R.O

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1 COMMENTAIRE

  1. Un blasphème du corps du métier caractéristique des journaleux . Le peuple aura le dernier mot . Pour l’instant entre les journaleux  » mpisolelaka  » et  » voavidy vola  » fortement polarisé et corrompu , le choix est vite fait avec ceux ou celles qui ont la démocratie dans les gênes et qui s’affranchissent pour se soumettre au verdict des urnes !

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