
Lors de la clôture de l’atelier de concertation avec les partis politiques sur la révision du cadre légal régissant les élections, hier, Thierry Rakotonarivo, vice-président de la Ceni a donné son avis. « Les ateliers de ce genre sont véritablement indispensables dans la mesure où ils permettent d’améliorer notamment le Code électoral », a-t-il affirmé. Effectivement, il a eu pour objet de recueillir les différentes suggestions et recommandations des partis politiques afin d’améliorer le processus électoral à venir. Suite logique, la Ceni ainsi que tous les acteurs concernés par le processus électoral veulent éviter les crises postélectorales. Toujours d’après ce vice-président, « les politiciens sont unanimes pour ce qui est de l’imperfection de l’actuel code ». Ils recommandent également à ce que la Ceni, l’organe mandaté par la loi d’organiser les élections, soit beaucoup plus indépendante en matière électorale pour qu’il y ait véritablement transparence. Après cet atelier avec les partis politiques, un autre aura ultérieurement lieu mais cette fois, les institutions seront à l’honneur. Lors de l’ouverture, le président de la Ceni a déclaré que celui avec la société civile s’est d’ores et déjà tenu. « Enfin, les experts nationaux et internationaux, avec la Ceni, regrouperont les idées reçues lors de cet atelier pour en élaborer une proposition de loi », a ajouté Thierry Rakotonarivo. Cette proposition de loi sera soumise le mois prochain aux parlementaires. Pour la Ceni, elle espère que le nouveau code électoral sera en vigueur avant la fin de cette année.
Aina Bovel