Satisfait. Tiana Rasamimanana, le nouveau Président du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), considère que les relations entre l’Etat et le secteur privé se passent dans des conditions plutôt bonnes.
Il l’a encore réitéré vendredi dernier, au siège du Syndicat à l’immeuble Vitasoa Analakely, lors de la passation de services entre lui et son prédécesseur Hassim Amiraly.
DPP
Une manière pour le 12è président du SIM, lequel fête cette année son 65è anniversaire, de reconnaître la réalité d’un dialogue public-privé (DPP), sincère et constructif. « Nous remercions l’Etat de sa volonté d’écouter le secteur privé » a-t-il lancé, en précisant que tout irait encore pour le mieux si l’administration applique davantage les propositions émanant du secteur privé. « Le SIM est pour un dialogue constructif avec l’Etat afin d’atteindre l’objectif commun de donner à l’industrie la place qu’elle mérite dans le développement économique du pays », affirme Tiana Rasamimanana qui regrette que dans le contexte actuel, le secteur industriel ne représente que 15% du PIB. « On peut arriver jusqu’à 50% et même 60% si toutes les conditions sont réunies », a-t-il ajouté.
Système équitable
Une meilleure politique fiscale figure, selon toujours le président du SIM, parmi les conditions à remplir pour le développement industriel. Tiana Rasamimanana plaide notamment pour une « taxation intelligente », basée sur un système équitable tenant à la fois des intérêts de l’Etat, tout en ne prenant pas le risque de tuer la poule aux œufs d’or que sont les entreprises, lesquelles paient la grande majorité des taxes. « Une taxation intelligente signifie également que si les contribuables savent où vont et à quoi servent les impôts qu’ils paient, ils sont plus motivés à s’acquitter de leurs obligations fiscales ». En somme, le SIM qui est plus que jamais engagé dans le développement industriel du pays souhaite renforcer son partenariat avec l’Etat.
R.Edmond.