
Stratégies politiques des régimes successifs, pratiques électorales dominantes de l’époque, ainsi que réactions populaires face aux résultats contestés, se trouvent parmi les points que Tiana Tatiana Deyrius abordent dans sa thèse de doctorat.
Le département d’Histoire de l’Université d’Antananarivo s’enrichit d’un nouveau talent dans ses rangs. Vendredi dernier, Tiana Tatiana Deyrius a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en Histoire politique, consacrée aux pratiques électorales à Madagascar entre 1960 et 1991. Intitulée « Pratiques électorales et absence d’alternance démocratique à Madagascar à travers les présidentielles entre 1960 et 1991 », cette recherche rigoureuse lui a valu une mention honorable avec les félicitations du jury.
Quatre élections présidentielles
Cette thèse s’inscrit dans le champ de l’histoire du temps présent et apporte un éclairage neuf sur une période-clé de la vie politique malgache post-indépendance. À travers l’analyse des quatre élections présidentielles organisées sous les deux Premières Républiques, l’auteure met en exergue les mécanismes qui ont contribué à l’absence d’alternance démocratique sur la Grande Île. Tiana Tatiana Deyrius examine minutieusement les stratégies politiques des régimes successifs, les pratiques électorales dominantes de l’époque, ainsi que les réactions populaires face aux résultats contestés. Des événements majeurs, souvent marqués par des mouvements de rue, trouvent ainsi un nouvel éclairage dans ce travail de fond. La chercheure établit une corrélation directe entre les processus électoraux verrouillés et les crises politiques ayant conduit à la chute de certains pouvoirs.
Contribution de poids
À l’heure où Madagascar sort d’une séquence électorale marquée par la présidentielle de 2023, une nouvelle thèse sur le sujet s’impose comme une référence incontournable. Cette étude approfondie, fruit d’un travail rigoureux, éclaire d’un jour neuf l’évolution démocratique et l’histoire politique contemporaine du pays. À travers une analyse méthodique, l’auteur dévoile les dynamiques complexes qui façonnent la scène politique malgache, mêlant défis institutionnels et aspirations populaires. Cette contribution de poids est saluée tant pour sa rigueur méthodologique que pour sa pertinence analytique. Elle offre aux chercheurs, décideurs et citoyens un outil précieux pour mieux comprendre les enjeux actuels et les perspectives d’avenir. À l’heure où le pays cherche à consolider ses acquis démocratiques, cette thèse constitue un éclairage essentiel, invitant à une réflexion approfondie sur les mécanismes de gouvernance et les processus électoraux.
Julien R.
KKKKKKKKKKK Peut on faire campagne devant la télé? Il doit y avoir des précédents pour bien répondre à cette question!
Ou faut il faire semblant d’être proche du peuple avec des simulacres et bien sur des gardes du corps! Sans cela les pétochards n’iraient pas se balader à grand frais!