
« Nous sommes au regret de vous annoncer le report du Symposium national pour l’éducation non formelle prévu se tenir ce samedi 18 décembre… ». C’est ce qu’a annoncé Tily Madagasikara dans un communiqué publié hier. Une initiative qui serait motivée par la « situation sanitaire » qui prévaut actuellement à Madagascar. Ainsi, l’événement qui aurait dû avoir lieu au Gymnase couvert de l’Université d’Antananarivo, signé Mouvement Tily eto Madagasikara aurait dû « regrouper les principaux acteurs nationaux pour discuter des enjeux actuels de l’éducation des jeunes dans le pays ». Dans sa projection, le mouvement Tily eto Madagasikara entend étendre l’initiative dans les autres régions dont Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, Mahajanga et Antsiranana. Il conviendrait de noter que l’éducation non formelle est reconnue et définie dans la loi n°2004-004 du 26 juillet 2004 portant orientation générale du Système d’Education, d’Enseignement et de Formation à Madagascar. Ainsi, dans son article 25, ladite loi stipule que « l’éducation non formelle est constituée de toutes les activités éducatives et de formation mesurée en dehors du système éducatif formel ». L’éducation non formelle est donc « destinée à offrir des possibilités d’apprentissage et de formation à tous ceux qui n’ont pas bénéficié des structures du système formel » et « permettre à des personnes de tous âges d’acquérir les connaissances utiles, les compétences professionnelles, une culture générale et des aptitudes civiques favorisant l’épanouissement de leur personnalité dans la dignité ». La même loi note également qu’elle « commence dans la famille, et est continuée dans les communautés de base, puis dans les structures adaptées à chaque situation, dans les collectivités territoriales ».
Recueillis par José Belalahy