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vendredi, juillet 4, 2025
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TIM : Marc Ravalomanana, opposant officiel

La nouvelle configuration politique à Madagascar commence à se préciser après les Législatives du 27 mai dernier.

Six heures avant l’ouverture de l’audience publique de la HCC destinée à la proclamation des résultats définitifs des Législatives du 27 mai, l’ancien président Marc Ravalomanana a déposé auprès du ministère de l’Intérieur une déclaration qui situe officiellement  son parti TIM dans l’opposition.  «  A ce titre, le parti TIM s’engage à respecter les droits et devoirs à lui garantis par la Constitution ainsi que par la loi sus-évoquée. », précise Marc Ravalomanana dans sa déclaration.  Le parti Tiako I Madagasikara ne fait que se conformer aux dispositions de la loi n°2011-013 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition. « Le parti que je dirige veut être une balise et un miroir face au régime en place. Un parti d’opposition digne de ce nom doit se positionner en une force alternative par rapport au parti au pouvoir. Il doit se comporter dignement. Il est là pour faire respecter la Constitution et les lois. Un parti d’opposition doit être également une force de proposition. Il sert de contre-pouvoir. Et surtout, un parti d’opposition doit avoir un projet de société. », souligne Marc Ravalomanana.

Plan d’action. Le TIM a dévoilé hier son plan d’action où il met en exergue les grands axes de son projet de société. En matière de la bonne gouvernance, la formation politique de Marc Ravalomanana met l’accent sur la nécessité d’un système basé sur l’Etat de droit et l’indépendance de la Justice. En matière de lutte contre la corruption, une gestion rigoureuse des fonds publics et le renforcement des pouvoirs du Bianco sont proposés. En ce qui concerne sa stratégie pour une Administration efficiente, le TIM roule pour la mise en place d’un Etat fort, capable d’offrir des services de qualité à la population. Le Tiako I Madagasikara militera également pour la liberté d’expression et de presse. En matière de décentralisation, le TIM préconise l’élection de tous les responsables locaux par la population, la mise en place d’un processus participatif permettant d’impliquer la population locale dans la prise de décisions touchant leurs collectivités. D’autres propositions sont avancées par le parti de l’ancien président sur d’autres secteurs clés dont entre autres la santé, l’éducation, l’infrastructure, l’environnement et la coopération internationale.

Issu du Parlement. Dans les grandes démocraties, l’opposition  a un important rôle à jouer. Elle est même la garante d’une stabilité politique car un parti d’opposition digne de ce nom doit toujours prôner une alternance démocratique au pouvoir. C’est d’ailleurs dans cet esprit que la loi n°2011-013 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition a été adoptée sous la transition d’Andry Rajoelina en 2011. L’article 5 de ladite loi prévoit que l’opposition est dirigée par un chef officiel disposant d’un cabinet qui comprend un directeur, quatre conseillers et un secrétaire particulier. L’alinéa 2 de cet article 5 précise qu’après chaque élection législative, les groupes parlementaires qui se déclarent officiellement opposant désignent d’un commun accord un chef officiel. « A défaut d’accord, le chef du groupe politique d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors du vote est considéré comme chef de l’opposition. Si ce dernier n’est pas un parlementaire, il bénéficie d’office du statut de député et siège de droit au sein de l’Assemblée nationale. », indique la loi n°2011-013.

  1. Eugène
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