- Publicité -
samedi, mai 10, 2025
AccueilSportsTinoka Roberto : "Le football a une toute autre dimension"

Tinoka Roberto : « Le football a une toute autre dimension »

Confinement oblige, le ministère de la Jeunesse et des Sports effectue, comme tout le monde, le service minimum. Les sports ne sont pas totalement aux arrêts comme l’explique le ministre Tinoka Roberto dans un vaste tour d’horizon où il parle de tout et de…tout. Récit.

Midi Madagasikara : Toutes les manifestations sportives ont été, soient annulées, soient reportées. Est-ce à dire que le ministère dont vous dirigez est en vacances ? 

Tinoka Roberto : »Non car nous avons encore du pain sur la planche. Comme tout citoyen responsable, le MJS participe à cette lutte contre le Covid-19 incluant en filigrane une vaste campagne de sensibilisation, mais aussi en distribuant des vivres aux plus nécessiteux. C’est un devoir de citoyens auquel le président Andry Rajoelina voulait nous associer au nom de cette solidarité entre Malagasy. »

Midi Madagasikara: En parlant de solidarité, on arrive tout bonnement au football devenu aujourd’hui une priorité des priorités. Y a-t-il une explication car certaines disciplines championnes d’Afrique se sentent lésées ?

T.R.: »C’est étrange mais l’explication est pourtant simple car aucune discipline ne peut rivaliser avec le football depuis la CAN 2019. Autant vous dire que le football a une toute autre dimension. Car au-delà de cette qualification aux quarts de finale, il fallait voir cette euphorie après chaque victoire des Barea. Un engouement populaire sans précédent avec, le plus important, cette fierté retrouvée de tous les Malagasy ».

 » Midi : Du coup, la construction des 23 stades synthétiques dans tout Madagascar s’explique ? 

T.R. : « Cela va de soi. Car cette initiative va renforcer davantage l’engouement pour le football qualifié à juste titre de sport roi. C’est également un très bon investissement. Il suffit de voir le train de vie des expatriés pour se convaincre que le football professionnel nourrit bien son homme. Or l’ambition première de ces stades auxquels on associe les centres de formation, est de former de bons joueurs, donc des futurs pros. »

Midi : Pour revenir à nos moutons, peut-on savoir votre emploi du temps pendant le confinement ? T.R.: »Le MJS a évidemment d’autres chats à fouetter notamment sur les projets de jeunesse. Mais nous sommes sur les brèches concernant l’avenir de nos anciennes gloires. On travaille là-dessus en multipliant les réunions. Mine de rien et malgré le report, mon équipe s’attèle à la préparation des qualifications pour les Jeux Olympiques de Tokyo. C’est un peu dommage car nous étions bien partis pour former une forte délégation car il ne manquait plus grand-chose à l’haltérophilie, le judo, le basket 3×3 et le rugby à 7 féminin pour arracher le billet pour aller au Japon. J’y ajouterais bien évidemment les autres disciplines qui vont pouvoir bénéficier d’un wild-card telles, l’athlétisme et la natation. »

 Midi : Un mot sur l’avancement des travaux de construction des stades qui doit coûter une fortune au MJS ?

T.R. : »Ce sont des projets présidentiels donc impliquant la Présidence. Le MJS y prend part selon ses moyens mais il y a d’autres ministères dont celui de l’Aménagement qui s’occupe de la route vers le Stade de Barikadimy. C’est-à-dire plus grand chose car les travaux à l’intérieur sont déjà terminés. Pour les autres stades, je dirais que nous sommes à mi-chemin car les travaux de base confiés à des entreprises locales se poursuivent normalement. Il reste ensuite à poser le rouleau synthétique une fois que tout est en place. »

Propos recueillis par Clément RABARY

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici