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mardi, juillet 1, 2025
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Toamasina : Les étudiants réclament la destitution du président de l’université

Malgré les efforts du Ministère de tutelle, le calme n’est pas encore entièrement revenu dans la plupart des universités publiques du pays. (Photo archive)
Malgré les efforts du Ministère de tutelle, le calme n’est pas encore entièrement revenu dans la plupart des universités publiques du pays. (Photo archive)

Une manifestation nocturne, de la casse, la situation de l’université de Toamasina risque de devenir inquiétante, se le calme est revenu pour celle de Mahajanga.

L’on dirait que la haine des étudiants des universités publiques envers leur président de l’université se généralise. Après le cas de Mahajanga, voilà que les étudiants de l’université de Toamasina veulent également la destitution du premier responsable de leur établissement. En effet, selon les explications de quelques étudiants, si celui-ci soit si décrié, c’est qu’il aurait permis, entre autres, des ventes de terrains qui appartiendraient encore à l’université. Par ailleurs, celui-ci serait également un vrai dictateur. «Raison de plus pour nous pour le détester», confient nos sources.

Délestage. En outre,suite à une coupure inopinée du courant, les étudiants de l’université de Toamasina ont été si mécontents qu’ils ont effectué une manifestation assez violente, dans la nuit du samedi dernier. De ce fait, ils s’en sont pris à des voitures des passants en faisant quelques casses. Ainsi, selon nos sources du coté des étudiants, 16 véhicules ont été détruits et un individu a été blessé. Par contre, les forces de l’ordre ont affirmé qu’il n’y aurait eu que trois voitures détruites, mais un gendarme blessé. Ne voulant pas s’arrêter, les étudiants ont, selon toujours nos sources, brulé des pneus et ont barré des routes. Il a fallu l’arrivée des forces de l’ordre pour calmer la situation et ainsi, pour faire disperser les manifestants nocturnes. Il n’y a eu aucune arrestation, a-t-on confié.

Antécédents. Selon les dires, les étudiants sont si en colère qu’à la moindre défaillance de la part des dirigeants, ils se révolteront en un rien de temps. Cela pour dire que ladite manifestation a des antécédents. Ceux-ci sont effectivement relatifs, selon nos sources : «à la montée en flèche des droits d’inscription à cause du basculement vers le LMD, aux pratiques corruptives des dirigeants lors des examens, et à des arriérés de bourses non encore obtenues pour des redoublants ». Bref, la situation risque également de s’aggraver pour cette université, en l’absence de solutions de la part de l’Etat.

Arnaud R.

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