Près de 900 participants étaient au rendez-vous. La troisième édition d’Invincible s’est tenue les 8 et 9 juillet 2023 au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato. Un rendez-vous honoré par 867 personnes, composées de cadres, de managers, d’entrepreneurs, d’étudiants etc. qui avaient soif de changements et de transformations en profondeur. Des attentes satisfaites, selon des centaines de témoignages qui continuent d’envahir les réseaux sociaux une semaine après l’événement. Le CCI Ivato a accueilli deux jours intenses de transformation personnelle, avec une salle totalement enflammée sur plus de 20 heures. Le premier jour a commencé à 9h environ pour se terminer à 21h, et a été axé sur la transformation de la peur en pouvoir. Le deuxième jour, sous le thème « se reprogrammer à la réussite », s’est achevé à 18h30, après plusieurs témoignages de reconnaissance sur scène à l’endroit du conférencier. Toky Rajaona a pu impacter positivement la vie des participants, en mixant ludo-andragogie, thérapie brève, fun, sagesse millénaire, neurosciences, humour et inspiration et ce, de manière terre à terre.
Combo
Les autres intervenants ont également apporté de nouvelles connaissances et visions. Le Dr Djohary Andrianambinina, expert en leadership, a parlé de l’ultra résilience tandis que le Dr Hary Jugelle a parlé des addictions et des techniques d’auriculothérapie. Steve Andriamasy, coach en art oratoire, Mahazosoa Ratsimba Rajohn, yogi et naturopathe ayurveda, Mihaja Rakotoarisoa, maître praticien en hypnose et silva instructor ou encore Harimanga Razanajatovo, coach en nutrition, ont également livré des conseils à partir de leurs expertises. Lahatra Nomenjanahary a rappelé aux participants son crédo « zéro excuse » tandis que Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale, partageant son parcours inspirant, a exposé sur l’importance de l’éducation, du rôle des parents dans la société et de « comment nourrir l’humanité qui est en nous ».
Innovation
Le défi « Firewalking » a démarqué l’édition de cette année. Cette marche sur le feu fait partie des nombreux challenges proposés aux participants du séminaire pour transformer leurs peurs en pouvoir. Défi que les participants ont relevé sains et saufs sans brûlure. « J’étais tétanisée à l’idée de marcher sur le feu. J’ai vu les flammes vives à quelques minutes du challenge et j’avais tellement peur de le faire, au risque de me brûler les pieds. Mais Toky a su nous préparer mentalement et nous convaincre de dépasser nos peurs. Après avoir parlé avec d’autres participants, devenus des connaissances voire des amis, nous nous sommes lancés et nous l’avons fait », témoigne Lalaina A., gérante d’une boutique pour enfants. « Si j’ai pu vaincre ma peur de marcher pieds nus sur des braises atteignant 900 degrés, je peux surmonter toutes mes autres peurs. Je me suis transformé à jamais et je suis tellement reconnaissant envers Toky » , ajoute Fenohery R., juriste au sein d’un département ministériel.
Perspectives
Pour sa part, Toky Rajaona n’a pas manqué d’exprimer ses émotions et sa gratitude. « En l’espace de trois ans, nous avons quadruplé le nombre de participants. Ils étaient plus de 200 en 2019, passant à plus de 500 en 2022, avant d’atteindre les 867 cette année. Grâce à leur transformation et à leurs changements, ces personnes vont également avoir un impact sur leurs familles, amis et collègues. Nous parlons ici de milliers de vies positivement impactées », se réjouit le motivational speaker. Ce coach de préciser ce qu’il a retenu des deux jours intenses de séminaire. Toky Rajaona ambitionne de vulgariser davantage ses programmes et ses séminaires dans les années à venir, afin d’impacter positivement 3 millions de personnes à Madagascar et en Afrique d’ici 2030.
José Belalahy
Je suis sûrement de ceux qui ne seront jamais épanouis comme le voudrait les idéaux modernes de la réussite personnelle, mais ce genre de chose (développement personnel, leadership coaching…) ne m’inspire pas confiance. Après le peu que j’ai appris dans les classes de psychologie, je n’arrive toujours pas à trouver une différence entre ce genre de pratique et les mouvements sectaires. Mais bon, à chacun son truc.