Les consultations publiques qui sont des démarches nécessaires pour l’obtention du permis environnemental se poursuivent pour la société minière Toliara Sands. Après Belalanda le 28 octobre dernier, c’était dans la salle de conférence du Faritany que la séance a eu lieu, hier après-midi.
Une séance au cours de laquelle, les jeunes et les femmes ont affiché leur accord sur l’exploitation de l’ilménite, rutile, zircon dans leurs localités. Une position favorable que ne partage pour autant pas un autre groupe représenté par l’artiste Théo Rakotovao, qui lors d’une autre séance publique tenue le 29 octobre s’est opposé à l’implantation de Toliara Sands dans la commune rurale de Ranobe. Ce groupe justifie, notamment son refus par le fait que la population de ce littoral Sud du pays vit essentiellement des ressources forestières. Ce groupe redoute particulièrement l’abatage des arbres qui découlerait de l’exploitation minière en arguant que le reboisement prévu dans le projet minier ne serait pas suffisant pour remettre en l’état la faune et la flore de cette région.
A noter que cette consultation était organisée par l’Office Nationale pour l’Environnement, dirigé par son DG Jean Chrysostome Rakotoary qui a saisi cette occasion pour annoncer qu’il s’agit de consultations et non pas de référendum. « Les aspirations de la population seront tenues en compte et consignées dans le cahier des charges qui sera rédigé par un Comité spécial. Ce qui veut dire que Toliara Sands sera tenu de respecter le cahier des charges pour préserver l’environnement et faire beaucoup plus d’actions sociales en faveur des collectivités locales».
Adriana Raza