Les enseignants, de l’université de Maninday Toliara, ont décidé de faire la grève, leur patience a des limites, semble dire le président du syndicat SECES, Félix Rabialahy. Les professeurs réclament le paiement de leurs heures complémentaires 2015-16. La raison en est que le paiement de toutes les autres universités a été effectué. Pourquoi pas l’université de Toliara ? Toliara semble être toujours oublié, car étant « loin du pouvoir ». La raison de ce retard serait le traitement des dossiers tardifs reproche le ministère, d’une part, mais aussi un retard occasionné par l’administration de la présidence de l’université de Toliara d’autre part, constate le SECES. Pendant ce temps les étudiants perdent un temps précieux pour leurs études.
Mais le malheur des enseignants de l’Université de Toliara ne s’arrête pas à ces heures complémentaires non payées. Il y a encore, et toujours, cette histoire de franchise universitaire tantôt acquise, tantôt relâchée. N’importe qui entre et sort du domaine de l’université. Une feuille de route a été convenue entre toutes les parties prenantes. Cette feuille a été respectée au début, maintenant plus rien ne va. Réclamer la franchise universitaire devient de plus en plus difficile quand on sait qu’une maîtresse, le « 2e bureau » d’un ministre a obtenu un lopin de terrain dans l’enceinte de l’université de Toliara. Ainsi quelques enseignants se font agresser chaque fois qu’ils veulent réclamer. Alors ils ne savent plus à quel saint se vouer. La Région promet de chercher des solutions à ce problème. Les forces de l’ordre attendent que la Région se décide. La décision tarde d’arriver. Que faire se demandent les enseignants de l’Université de Toliara ?
Charles RAZA, correspondant à Toliara