
La décision du parti Hery Vaovaon’i Madagasikara (HVM) de se présenter à la course présidentielle est unanime et irrévocable.
Le secrétaire général adjoint(SGA) du parti HVM, Alain Désiré Rasambany, a tenu à préciser devant la presse tuléaroise la décision de son parti de prendre part à la course à la présidence de 2023, ce qui oblige le parti à se redynamiser.
Le SGA et le parti HVM sont entièrement conscients du chaos créé par la pauvreté dans laquelle se trouvent les 70% du peuple Malgache, à cause de la cherté de la vie. Le parti de l’ancien président Hery Rajaonarimampianina veut reprendre sa place sur la scène politique, suivant d’innombrables sollicitations, en souvenir de sa bonne gouvernance et transparence. Le non-respect actuel de la constitution est fortement décrié, pour ne parler que de la nomination des récents gouverneurs. En effet, chef de région ou gouverneur, il doit être élu par sa région et non nommé par le président. Où est la décentralisation tant réclamée ? Le prix du ciment promis n’est toujours pas à la portée des consommateurs. Et puis d’autres promesses non tenues. L’insécurité n’est pas maîtrisée à Toliara. Un couple (avocat et docteur) a été agressé à son domicile sur la route de l’Université, juste avant Noël dernier. Le docteur a reçu une balle à bout portant. Ainsi « Toliara tsy miroro », veillée pour danser, est devenue le contraire à cause de l’insécurité. Personne n’ose sortir après 21h, malgré la canicule. En parlant de santé : « quid des mesures sanitaires contre la Covid-19, l’oxygène manque en ce moment », martèle le SGA du parti HVM. Les élections sont imminentes, or les organismes s’occupant des élections sont pointés du doigt (Fokontany, HCC). A ce propos, un membre de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est sujet à de fortes polémiques depuis sa nomination par le PRM. Le HVM n’aimerait pas voir des troubles avant, pendant ou après les élections. Un rapprochement aura lieu entre les partis d’opposition de même obédience et choisir un candidat unique, pour affronter le président actuel.
Charles RAZA