« Total metal » : Kazar se remet en selle pour le Trash metal

Il n’est que rarement sur le devant de la scène mais de chacune de ses prestations, on en garde d’excellents souvenirs. Le 17 juillet, Kazar sera à l’affiche du « Total metal » au Dôme rta avec Hell’s rush et Rheg.
Des ingrédients secrets ? Rien qui ne soit à la disposition de tous les musiciens. Autrement dit : de la discipline, de la technique, de la rigueur sans oublier la passion et bien sûr un petit brin de folie. Ce sont les éléments qui ont contribué à maintenir le succès du groupe Kazar qui, formé il y a déjà une trentaine d’années, continue jusqu’à aujourd’hui d’impressionner les amoureux de rock, la jeune génération surtout. Une musique comme la leur à réveiller et à faire danser le diable, selon les principes de kazar, ne s’improvise pas. La perfection se gagne effectivement à force de travail et d’acharnement. C’est la raison pour laquelle malgré les années d’expérience, les gars de Kazar accordent toujours autant d’importance aux répétitions. Des riffs, des arrangements de maître, des solos à en donner le frisson, des coups de baguette magistraux… Tout est calculé au millimètre près. Bien qu’ils envoient du lourd, la monotonie n’est jamais au rendez-vous. Mélomanes avant tout, Lallah et ses amis prêtent oreille à tous les genres musicaux, traditionnels et classiques en particulier. Et cela se ressent dans leurs titres. Chez Kazar, on ne se contente pas seulement d’envoyer du lourd, on a cette délicate attention, celle d’intégrer de l’Haendel ou parfois même du « salegy » en plein milieu d’une chanson très trash. Tout semble aller à cent à l’heure mais c’est un raid où tout est revu afin que le jour J, le 17 juillet au Dôme rta, le public n’ait rien à redire. En studio, des petites retouches sont ainsi apportées et les chansons dont les exécutions sont plus difficiles, travaillées. Chez Kazar, on ne chôme pas et on ne compte pas sur le fait du hasard. On est en perpétuelle phase d’apprentissage et c’est mieux ainsi.
Mahetsaka