
4 pays Africains dont Madagascar sont sélectionnés pour participer à la Célébration du centenaire de l’Organisation Internationale du Travail le 11 Avril prochain.
La célébration du centenaire de l’Organisation Internationale du Travail se veut être différente. Prévue pour le 11 avril prochain, le « Tour du monde de l’OIT 24h » consistera à retransmettre de façon mondiale et en direct des évènements de célébration dans le monde entier. Une heure de retransmission sera prévue de 11h à 12h ce jour pour Madagascar. La participation de la Grande Île sera donc « une opportunité de sensibiliser et d’engager encore plus, toutes les parties prenantes dans la lutte contre le travail des enfants et la promotion de l’emploi décent des jeunes à Madagascar ». Mais également l’occasion pour le pays de faire savoir au monde « comment le pays s’engage à promouvoir sa jeunesse et combattre le travail des enfants« . Le gymnase couvert d’Ankorondrano sera le théâtre de diverses activités socioculturelles organisées dans le cadre de la célébration durant la journée de célébration.
Perspective. « Libérer les enfants et les jeunes du travail nuisant à leur épanouissement pour un meilleur avenir du travail », telles sont les ambitions que se sont fixées l’OIT et ses partenaires. Ambitions résumées par le slogan « ensemble pour un meilleur avenir du travail » de la célébration du centenaire de l’organisation. Il conviendrait toutefois de noter : « la création de l’OIT en 1919 s’inscrivait dans le droit fil de la réflexion selon laquelle la paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale ». La célébration du centenaire de l’organisation internationale du travail prévu le 11 avril prochain soulève toutefois des questions. Notamment, sur la réglementation du travail à Madagascar. Des efforts ont certes, été menés par les acteurs (gouvernementaux ou non) mais les situations sont encore préoccupantes. Beaucoup de Malagasy vivent des conditions inhumaines dans leur milieu de travail. La crise de l’emploi touche des milliers de jeunes et la discrimination est encore chose constante.
José Belalahy