La fête est finie. Le drame brésilien est vécu hier par une population en colère dont plusieurs centaines quittaient déjà l’Estadio Mineiro à la…mi-temps. Du jamais vu dans les annales de l’histoire de la Seleçao qui fut huée par des spectateurs partagés entre les larmes et la colère à la rentrée des vestiaires. Mauvaise affaire pour les hôtels de Rio. Conséquence immédiate de la défaite du Brésil, tous les hôtels qui affichaient complet pour la finale de dimanche au Maracana vont devoir subir les méfaits d’une annulation en série. Les gens vont venir voir le Brésil et pas autre chose.
L’image de Neymar prend un coup. Star incontestée du Brésil, Neymar a eu droit à un grand coup médiatique, puisque 60 000 masques à son effigie ont été distribués aux spectacteurs de Belo Horizonte. Son apparition faisait d’ailleurs l’objet d’une crise d’hystérie collective comme s’il s’agissait d’un Dieu. Malheureusement, ce n’était plus le cas après la défaite à laquelle il est toujours lié même s’il n’était pas sur le terrain. Pour l’instant en effet, les Brésiliens de la rue ne veulent plus entendre de Luis Felipe Scolari et de son équipe.
Un autre football. Hors des sentiers battus, dans les quartiers de favelas à Caju, la FIFA a lancé une offensive de charme aux jeunes filles et garçons qui jouaient un tournoi de football ensemble et sans les arbitres. Il s’agit selon le président Blatter qui s’est rendu sur place dans la matinée de mardi, d’une approche visant à donner une image plus positive du football voire plus conviviale.
Clément RABARY