
Les touristes qui ont été marqués par leur séjour dans notre pays y reviennent toujours et en découvrent de nouvelles facettes. La famille belge Braet en fait partie et cela fait maintenant vingt-quatre ans qu’elle fait des allers-retours entre Madagascar et la Belgique.
L’histoire a débuté au mois de juillet 1994. M. et Mme Braet, les parents, ont découvert pour la première fois notre île. Ils ont eu un coup de foudre pour le pays et ses habitants. Ils ont alors ramené plusieurs touristes chez nous, ainsi que toute la famille, qui compte une vingtaine de membres, et ont visité Madagascar. Ils ont été unanimes sur la beauté du pays. Ils affirment qu’il est unique au monde. M. Léo Braet, qui a soixante-sept ans, est revenu douze fois et fait toujours de nouvelles découvertes qui le subjuguent. De retour en Belgique, chaque membre de la famille parle de ce qu’il a vu et chaque récit fourmille d’anecdotes. Cela suscite chez leurs auditeurs l’envie de venir à Madagascar. Mais les Braet sont les premiers à vouloir revenir et éprouver le plaisir de la découverte. Au cours d’un de ses passages à Madagascar, en 2012, le frère de Leo, Jan, a demandé la main de Stijn, sa future épouse, près d’un baobab à Morondava et leur union se porte à merveille.
Anecdotes. Ils ont vu des choses insolites qui font pourtant de notre quotidien. Par exemple, Léo aime voyager en train de grande vibration TGV de la FCE, il s’est demandé comment les mécaniciens des bacs de Bevoay arrivaient à faire démarrer des moteurs d’un autre âge. Un homme a emprunté une bicyclette en très mauvais état. En cours de route, la chaîne s’est cassée et avançant en roue libre, on est arrivé à destination. A Soalala où il n’y a que deux petits hôtels, ce sont les clients qui font le marché pour leur déjeuner ou petit déjeuner. Au menu, il n’y a que des brochettes. Des petits inconvénients sont survenus durant les voyages, mais tout est toujours résolu. Cela se fait lentement et avec le sourire. Ici, le temps ne compte pas. On est vraiment dans le pays du « moramora ». Malgré tous ces petits couacs, les deux frères ont gardé de beaux souvenirs de Nosy Komba et de sa beauté naturelle et espèrent toujours revenir. Ils sont frappés par la beauté de notre flore et de notre faune endémiques. Mais, ils déplorent aussi la dégradation du parc de Sandravinany à Farafangana. Ce n’est hélas pas un cas isolé. Là où ils vont, l’accueil est toujours chaleureux et l’hospitalité, la gentillesse des gens sont inoubliables. Les Malgaches qui les rencontrent disent qu’ils ont bu l’eau du Manangareza.
NARY RAVONJY