
Bon nombre de nouveaux hôtels et restaurants viennent d’ouvrir leurs portes. Mais est-ce que ces établissements touristiques ont avant tout eu une autorisation ? Il y a également des établissements informels ainsi que des cas d’irrégularités en matière de respect des normes, pour ne citer que le classement des hôtels et des restaurants allant de « Ravinala » au « 5 étoiles ». « Tout cela entraîne une concurrence déloyale mais ternit en même temps l’image de la destination Madagascar dans le monde. Raison pour laquelle, nous avons renforcé les capacités des contrôleurs du tourisme en partenariat avec le BIANCO, les ministères de la Fonction Publique et de la Santé ainsi que l’Office National du Tourisme de Madagascar. Notre premier objectif est d’assainir le secteur », a expliqué, M. Jeannot, le Secrétaire général du ministère du Tourisme, lors de la clôture de la formation de ces contrôleurs dernièrement à l’INTH.
Normalisation. La formation porte sur l’ingénierie hôtelière et aménagement touristique, le Code du Tourisme et ses textes d’application, les bonnes pratiques des contrôleurs, la connaissance en matière juridique dont le code de la santé publique. Ils sont au nombre de 25 contrôleurs assermentés à en bénéficier. L’objet de cette formation vise à améliorer la qualité du contrôle en vue de la normalisation des activités touristiques et renforcer la performance des contrôleurs administratifs et techniques. En revenant sur les contrôles des établissements touristiques, le ministère de tutelle veille de près si les nouveaux hôtels et restaurants sont bien en règle vis-à-vis de l’Etat. « Pour ceux qui ont un problème de conformité en matière de classement de leurs établissements, les contrôleurs dressent un procès-verbal après constatation des anomalies tandis que la commission de contrôle statue sur leur sort en imposant un délai d’exécution des travaux pour la normalisation de leurs activités », a soulevé le Secrétaire général du ministère du Tourisme.
Navalona R.