Une étude sera menée dans les sites touristiques où il y a le plus de visites et de destinations, comme Nosy-Be, Fort-Dauphin ou Antananarivo, dans le dessein de résoudre le problème de transport. En effet, un appel d’offre a été lancé par le PIC (Pôle intégré de croissance), financé par la Banque mondiale, pour réaliser cette étude. Le cabinet d’étude Europraxis AIG a été retenu pour ce faire. Une rencontre entre les représentants de ce cabinet et le secrétaire général du ministère du Tourisme s’est tenue hier pour le recueil de données et d’information sur les politiques du ministère, face à ce projet. « Pour le ministère, ce projet s’inscrit dans le cadre de son but d’atteindre 600 000 touristes en 2020. Pour cela, Madagascar devrait améliorer la capacité d’accueil aérienne. Actuellement, la Grande Ile reçoit près de 288 000 touristes par an, soit entre 2 à 4 atterrissages d’avion par jour avec une moyenne de 200 passagers. Avec les 600 000 touristes il faudrait au moins 9 atterrissages par jour », a indiqué le représentant du ministère du Tourisme. Par ailleurs, un atelier aura lieu le 27 janvier prochain à l’hôtel IBIS pour les détails du projet. Toujours dans le cadre de la promotion du tourisme, des rencontres ont eu lieu entre l’Ambassade de L’Afrique du Sud, le ministère du Tourisme et les partenaires techniques comme l’ONTM, Air Madagascar, le ministère du Transport, etc. pour affilier la relation de partenariat. Dans ce cadre, a été adoptée une commission mixte sous la direction du ministère des Affaires Etrangères.
Antsa R.