« Lots of respect for him. » c’est par ces mots que le jeune sud africain Khanya salue Jaojoby, après sa prestation sur la scène du festival MTN BushFire en Swaziland.
En tournée en Afrique australe du 29 mai au 10 juillet, le roi du salegy a enflammé les scènes de Mbabane (Swaziland) à Maseru (Lesotho) en passant par Cape Town (Afrique du Sud).
Des concerts qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. « A Durban, nous étions invités dans le cadre du festival Zafiko. Nous avons joué au Rainbow Restaurant. Très vite, le public s’est mis à danser avec nous. En même temps, c’est cela le Salegy. Il est irrésistible, le salegy c’est comme un tourbillon », raconte Jaojoby joignant le geste à la parole, difficile de résister à des pas de danse, en effet.
« A Maseru, ce fut la même dynamique. Mais ce que j’ai le plus apprécié c’est le contact humain notamment avec les autochtones. De plus, j’ai des racines dans cette région, de par mon grand-père maternel. Ce qui a créé une synergie incroyable avec le public qui n’a pas hésité à chanter en chœur avec nous sur Come on. Et ce, malgré le froid qui régnait à Maseru », continue le chanteur.
Jaojoby en tournée en Afrique australe, c’est aussi une étape sur l’un des plus grands festivals de cette région, à savoir le MTN Bush Fire. « Au cours de notre prestation sur la scène du Bush Fire, j’ai remarqué que les pas de danse traditionnelle sur place sont quasi-identiques au salegy. De plus, c’est magnifique de voir les gens porter leur tenue traditionnelle durant le festival et danser avec nous de la sorte. Je pense que c’est ce qui fait aussi la grandeur de ce festival, voir ces personnes, de simples gens, arborer fièrement leur culture », conclut Jaojoby.
Une chose est certaine, après ce concert à Cape Town et ces 4 semaines pour 7 affiches, Jaojoby continue sûrement sa tournée portant haut les couleurs de Madagascar. Pas simplement en tant que roi du salegy mais aussi en tant qu’ambassadeur de la musique malgache, apprécié et respecté.
Recueillis par RHD