Tout un plat sur la table

L’intoxication alimentaire, qui a touché plusieurs convives, dont le président de la République en personne et entraîné, ceci n’expliquant pas forcément cela,  la prise de mesure conservatoire contre l’établissement hôtelier à Mahajanga, continue d’…alimenter les débats.

Tout un plat sur la table

Quoique la plupart des intoxications alimentaires soient bénignes et ne durent que quelques jours comme l’atteste le prompt rétablissement du chef de l’Etat, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, par la voix ou plutôt par la plume de son Secrétaire Général, a cru devoir mettre sur la table, tout un …plat de lois et décrets. Et ce, pour enjoindre le gérant de l’établissement de « cesser immédiatement les activités de restauration afin de préserver la salubrité publique ». Mais aussi la santé publique, aurait-il dû ajouter car les « incidents flagrants et avérés d’intoxication alimentaire massive », tel qu’il est souligné dans sa lettre, ont provoqué chez les personnes concernées, des diarrhées accompagnées  souvent de nausées et de vomissements. Obligeant ceux et celles qui sont rentrés en voiture, à s’arrêter tout le temps sur la RN 4 et se réhydrater. En buvant beaucoup d’eau. Non contaminée par des bactéries ou parasites. Autres que ceux qui ont provoqué la contamination des aliments ou des boissons servis à l’occasion du 8 mars à Mahajanga et qu’il importe de faire analyser par des laboratoires, de préférence « manara-penitra », « afin de prévenir que le cas ne se reproduise », pour reprendre ce qui est écrit en caractères gras dans la lettre du SG, quand bien même l’intoxication n’aurait pas été forcément causée par un aliment moins maigre.

R.O