dimanche, avril 20, 2025
AccueilCultureTradition : Le Nouvel An de l’Imerina (jour -4)

Tradition : Le Nouvel An de l’Imerina (jour -4)

Les célébrations du Nouvel An de l’Imerina auront lieu le 1er mai dans des dizaines de lieux sacrés de la région Analamanga, mais aussi dans plusieurs régions du pays. Le mois « Alahamady » selon le calendrier lunaire débute dans la journée du 30 avril vers 10 h.

« On peut dire que c’est aussi un Nouvel An malgache, parce que les « Merina » sont aussi des Malgaches », relativise Mahefasoa Rakotoarimanana. Ils étaient trois jeunes gens, rassemblés dans un collectif de gardiens et promoteurs de la tradition ancestrale, à présenter de long en large cette date sacrée à l’Ikm Antsahavola, vendredi.

À les entendre, le Nouvel An se rapproche plus de celui des Chinois, avec une grande part de sacré et ancré dans leur identité. Que de celui des occidentaux avec le calendrier grégorien, abreuvé de boissons en tout genre et de feux d’artifices.

Actuellement, quand le concept de « Nouvel An traditionnel » est évoqué, cela renvoie toujours aux dissensions entre gardiens de la tradition autour de la date. « Nous ne sommes pas ici pour critiquer ceux qui ont d’autre date », souligne-t-il.

Des sites sacrés vont ainsi célébrer en communion ce Nouvel An, la liste est longue. « Ambohimanga, Ankaratra, Anosimanjaka… », énumère Adamson Andriamihaja. Rien que dans la région Analamanga, il y en a trente au moins.

Si les célébrations se faisaient à l’ancienne, quelques jours avant et à la veille du « Fandroana », ou bain royal et aussi Nouvel An, la population et son environnement devraient être purifiés. Des chasses aux rats étaient organisées. Il y avait aussi les trois jours de jeûne, le nettoyage du voisinage, des maisons, etc.

Mais comme aujourd’hui c’est l’ère républicain, les choses ont dû être adaptées aux circonstances. « Comme il n’y a plus de rois, ce seront les grands gardiens de la tradition tels les guérisseurs, les tradipraticiens, les devins… qui devront se purifier en premier », relate Lovatiana Harijaona.

« Le meilleur moyen d’en connaître un peu plus sur ce sujet est d’y assister », soutient Mahefasoa Rakotoarimanana. Pour ceux ou celles qui veulent assister, le site le plus proche de la Capitale est celui d’Anosimanjaka, chez les Zanadranavalona.

Ambohimanga est aussi une autre option. En périphérie, il y a Alasora par exemple.

Maminirina Rado

- Publicité -
- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici