La brigade anti-drogue mauricienne a mis la main sur de la méthamphétamine, une drogue plus communément appelée « crystal meth » destinée à Toamasina. Estimée à une valeur marchande de 1 200 000 ariary, la drogue a été minutieusement cachée dans un colis qui contenait des livres en provenance de l’Afrique du Sud et qui a transité par Maurice. Il était destiné à une Malgache résidant à Toamasina. Une enquête a été ouverte pour mettre la lumière sur cette affaire. L’île Maurice est devenue une plaque tournante pour les trafiquants de drogue. Elle a enregistré une hausse quant au nombre d’infractions liées à la drogue ces deux dernières années. D’ailleurs, un récent rapport de la Global Initiative Against Transnational Organized Crime sur l’évolution du commerce des produits illicites dans l’ouest de l’Océan Indien indique que Maurice serait une plaque tournante pour les transactions de stupéfiants dans la région. Les trafiquants profiteraient du positionnement géographique de Maurice pour œuvrer dans le domaine. La drogue débarquerait à l’île Maurice en provenance d’autres pays comme Madagascar par voie maritime. Madagascar connaît aussi ce phénomène. Le marché de la drogue constitue une part importante de l’ économie illicite à Madagascar. Ainsi, la lutte contre la drogue doit être prise au sérieux. « La lutte contre la drogue est une affaire de tous, un travail des autorités mais aussi de la société civile, des ONG, des religieux, des institutions éducatives et de la famille. … », explique un policier. Lui d’ajouter que « non seulement, il faut démanteler les réseaux de trafiquants, mais il faut aussi employer d’autres méthodes et cela passe par la réduction de la demande qui est la prévention puis la réduction de l’offre qui concerne les autorités… ». Les forces de l’ordre restent constamment en état d’alerte et de vigilance, selon encore ses dires.
Yv Sam
