Elle a été placée sous mandat de dépôt, hier, après sa présentation au parquet de Saint-Denis. Le fait remonte à il y a deux jours lorsqu’elle venait de débarquer à l’aéroport international de l’île de La Réunion, après son séjour à Madagascar. Le chien pisteur de la brigade de surveillance extérieure a indiqué ses soupçons sur une passagère de nationalité française. Après les contrôles d’usage, les douaniers ont pu découvrir 4 000 sachets de Rivotril, la plupart scotchés sur ses jambes. Une arrestation s’est immédiatement ensuivie et la procédure douanière a permis de la garder à vue avant sa présentation au parquet. Elle venait d’effectuer un séjour de quatre jours dans la capitale malgache, selon les informations sur place. Son implication dans un réseau de trafiquants de stupéfiant est fortement soupçonnée. Si le cas se précise, les marchandises en question venaient de la Grande Ile et un prolongement de l’enquête à Antananarivo est nécessaire afin de démanteler le réseau. La douane réunionnaise estime la valeur des objets saisis à pas moins de 30 000 euros. Classé parmi les benzodiazépines, le rivotril est utilisé pour diminuer l’anxiété, la convulsion en guise de sédatif. Ce médicament ralentit l’activité des nerfs du système nerveux et procure le même effet que les autres substances psychotropes chez les utilisateurs. Son utilisation est parfois détournée de son usage normal et thérapeutique pour chercher d’autres sensations. Un commerce illicite se forme et génère ainsi un trafic extra-territorial…
D.R